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FamillenDanger ( FED )

Psychanalyses Transgénérationnelles CHAPITRE 4

Un avortement peut en cacher un autre...

Quand l'avortement symbolique un amour avorté.  

 

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Sandrine est une  très jeune femme de 24 ans au parcours sentimentale difficile . Elle est toujours assez triste .Il y a peu,le garçon avec qui elle vivait une histoire d'amour depuis 6 ans l'a quittée. Ne parvenant pas vraiment à oublier cette relation ,elle a toutefois tenté de repartir sur de nouvelles bases amoureuses avec un nouveau compagnon .Elle est tombée enceinte de lui .ni elle ni lui ne souhaitait cet enfant ;Sandrine a donc décidé d'avorter . Elle comprend assez vite ,en analyse que cet avortement représente pour elle l'enfant qu'elle n'aura jamais avec celui qui est parti, symbolisant "un amour avorté " ,sorte de rituel personnel inconsciemment accompli avec un deuxième compagnon pour tenter de faire ,en quelque sorte , le deuil du premier . Cependant ,elle est encouragé à voir en quoi cet avortement a pu avoir une antériorité chez ses propres ancêtres féminines . Dans de nombreux arbres généalogique  il a  été montré qu'une interruption de grossesse à la génération actuelle ,alors que toutes les conditions de  contraception et d'information à ce sujet sont possibles ,pour renvoyer à un avortement pratiqué à une génération antérieure .Une fois encore ,le non-dit des ancêtres à ce sujet vient se signaler chez des femmes de notre époque qui tombent enceintes  et sont amenées à subir contre toute logique un avortement ,comme si elles y avaient été conduites en pilotage automatique . Dans bien des cas , ce ne sont pas que des femmes non informées ,issues d'un milieu culturel, ou elles n'auraient pas eu la connaissances des moyens contraceptifs : elles sont dans un processus hors de la pensée rationnelle ,signe d'une histoire personnelle mais également trace d'un incionscient transgénérationnel . La suite des événements va le montrer pour Sandrine . Ce chagrin d'amour ,cet avortement sont l'occasion pour elle de découvrir petit à petit l'histoire  des femmes de sa famille maternelle .Ce qu'elle viens de traverser s'inscrit dans la répétition de ce qu'avait déjà vécu sa mère.

Avorté par sa propre mère

Décrite par sa fille comme une petite femme volontaire, mais un peu dépressive , sa mère lui révèle les débuts assez chaotiques de sa vie d'adulte . Elle n'avait jamais eu l'occasion ou même l'idée de lui en parler . Sandrine découvre qu'avant de rencontrer son père ,sa mère avait déjà pratiqué deux avortements avec deux de ses précédents relations amoureuses .occultant pour elle ces avortements précoces, par pudeur,honte ou une autre raison plus ou moins consciente ,sa mère n'a pu faire autrement que de lui transmettre un schéma inconscient dans lequel la fécondité d'une femme débute par un avortement. Elle révèle autre chose à sa fille .Sa mère ,la grand-mère maternelle de Sandrine , à été avorté à ses 16 ans par sa propre mère ,donc par l'arrière grand-mère maternelle. Elle aurait été violée--ce qui a été dit-- par un garçon de la région ou vivait leur famille.

( Transportez vous dans le chagrin de cette famille )

Le terme de " viol " recouvrait peut être une aventure qui n'aurait pas été du goût de la famille,car la personnalité du "violeur" était de tous; appelé d'un sobriquet peu avantageux ," le bigleux ", ce garçon n'avait pas été inquité pour ce viol. Sandrine est choqué par cette nouvelle .L'avortement sur sa grand-mère , commis par son arrière grand-mère, lui parait d'une brutalité terrible .Comment une mère peut elle être celle  qui supprime la vie que sa fille porte en elle, alors qu'elle  devrait au contraire la soutenir dans sa fécondité ? Cette arrière grand-mère, qu'elle n'a pas connue ,lui apparaît comme une mauvaise fée,une sorcière familiale .

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Sandrine fait alors un certain nombre de cauchemars en relation avec cette ancêtre .La hantise d'un avortement ,comme on les pratiquait auparavant, se signale dans ses rêves :des mains crochues ou des couteaux ,des piques, des aiguilles à tricoter viennent attaquer son ventre .Elle se réveille terrorisée par une sorte de monstruosité fantasmatique qui lui appartiendrait presque . L'acte commis dans sa propre famille ,tout d'un coup , surgit pour la menacer .La démarche transgénérationnelle ne consiste pas à condamner ou à rejeter nos ancêtres ,mais à tenter de comprendre ce qui s'est passé pour eux et à réaliser en quoi ils n'ont pas pu faire autre chose que ce qu'ils ont fait ,avec les moyens psychiques et émotionnels qu'ils avaient à leur portée .Loin de la recherche de la faute originelle ,c'est une voie vers la compréhension humaine d'un traumatisme dont les traces ont été occultées par le silence. Des traces se signalant notammene tpar  la répétition d'une structure "psychique et émotionnelle fantôme " enfouie dans l'obscurité du " non-dit " ou du " non -pensé " . Sandrine va tenter de comprendre pourquoi son arrière grand-mère a pu ainsi avorter sa propre fille Solange à ses 16 ans.

Nos ancêtre avait une sexualité !

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L'arrière grand mère n'étant plus de ce monde ,Sandrine rend visite dans une maison de retraite en province ,à sa grand mère Solange pour en savoir un peu plus sur cette histoire . A priori ,ce ne sera pas simple d'avoir des explications de la part de celle çi sur des sujets intimes du passé ,d'autant qu'elle a 80 ans .

  ( Sur un fond de musique ancien ,laissez vous compter l'histoire de la petite mamie )

Pour Sandrine ,c'est une découverte ahurissante de penser que sa petite mamie ai pu avoir une vie sexuelle comparable à la sienne ; Elle l'a toujours connue comme une veuve éternellement agée ,dans son éternelle blouse de campagne d'une autre époque .Jusqu'à présent , pour Sandrine, le monde féminin était divisé en jeunes filles, en mères et en " mémés" , la sexualité ne concernant vraiment que la première catégorie ,à laquelle vraiment que la première catégorie, à laquelle elle appartient . penser que ses ancêtres féminines aient pu avoir des problématiques semblables à la sienne ,mais dans des contextes différentes, élargit son champs de vision . Elle réalise que ce sont tous des aspects qui définissent ce qu'est une femme. Cela la fait" grandir" .En même temps ,cette connexion avec la mémoire des femmes de sa famille lui permets de comprendre qu'elle jusque là dans un héritage psychique inconcient de répétition de comportements dont elle se croyait pourtant bien éloignée . L'entrevue acec sa grand mère Solange se révèle plus facile que ce qu'elle avait supposé . Elle semble heureuse d'évoquer avec sa petite fille des événements dont elle a souffert pour certains et , pour d'autres ,qui ont fait partie de ses émois de jeune fille . Une relation un peu magique se noue entre grand-mère et petite fille ,parole intime s'installe entre ses deux générations alors qu'elle n'avait pas pu avoir liue entre Solange et la mère de Sandrine . Peut être est il plus aisé pour la grand mère de parler de son intimité à sa petite fille plutôt qu'à sa fille, comme si une génération d'écart entre les deux le permettait .On ne mesure jamais assez la culpabilité que peuvent développer certains parents ,avec le temps,qu'ils n'ont pas fait et qu'ils auraient du faire . La conversation entre Sandrine et sa grand mère est d'autant plus fructueuse qu'elle aboutit à une révélation importante sur l'arrière grand mère . En effet ,Solange avait appris auprès d'une tante maternelle que sa mère avait ,à ses 16 ans, été très amoureuse d'un garçon mais que ses parents s'étaient toujours opposés à cette relation . Ce n'était pas un bon parti ,un simple valet de ferme .Elle avait épousé ,quelques années plus tard ,leur père ,issu d'une famille de propriétaires terriens ,qui présentait l'intérêt d'apporter des biens dans le mariage .Solange n'a jamais su si sa mère avait eu des rapports sexuels avec ce garçon aimé et si elle en était éventuellement tombée enceinte .Ce qui était clair , c'est que sa mère lui avait fait subir  physiquement ce qu'elle avait subi au moins psychiquement elle même : elle avortait sa fille de 16 ans d'un "bigleux "comme ses parents avaient fait avorter l'amour de ses 16 ans avec un " valet de ferme "  . Ces révélations pour Sandrine sont importante car elle comprend alors qu'elle vient de vivre quatre générations plus tard ,quelque chose se similaire à ses ancêtres : un amour perdu et un avortement .

Ritualiser l'avortement

Les patientes qui ont étés reçues ont appris une chose fondamentale en ce qui concerne la fécondité : tout avortement ou fausse-couche et bien évidemment tout enfant mort , est un traumatisme conscient ou inconscient chez une femme . Une jolie femme joyeuse de 60 ans ,célibataire sans enfants , avait fait 5 avortements avec 5 hommes différents et déclarait avec beaucoup de candeur n'aïve n'avoir jamais eu aucun état d'âmes là -desssus . Par la suite , elle réalisa qu'elle avait transporté dans chacun des derniers appartements ou elle habitait 5  gros oeufs en différentes matières qui symbolisaient de façon inconsciente ces 5 avortements . Une autre femme de 40 ans avait sur sa table de travail une statue représentant une femme et un enfant qu'elle avait achetée juste après avoir fait une fausse-couche d'un enfant de son mari . 5 ans plus tard , elle avait tous les jours cette statue sous les yeux sans réaliser  que ce " mausolée " commémorait tristement le déchirement qu'avait causé cette fausse-couche .Les conscéquences psychiques des événements en rapport avec la conception des enfants sont toujours très importantes dans la vie des femmes . si la libération de l'avortement, d'un côté , leur a vraiment permis d'accéder à une liberté fondamentale sur leur corps ,elle a provoqué, de l'autre, la banalisation d'un acte qui ne l'est jamais psychiquement . Dans le cas ou elles ont pratiquées un avortement,il est recommandé aux femmes de faire des rituels personnels vis à vis de l'enfant qu'elles ont eu, qu'elle que soit la date de grossesse à laquelle a eu lieu l'avortement .Dans leur inconscient ,elles ont toujours eu un enfant et non pas une chose informe qui se résumerait à quelques cellules de corps humain . Les rituels concistent à nommer cet enfant ,à le remercier d'être venu et de leur avoir permis de comprendre quelque chose et d'avancer dans la vie ,notamment pour pouvoir éventuellement élever d'autres enfants dans des conditions qui soient accceptables et heureuses pour eux . D'une certaine façon ,elles reconnaissent une vie potentiellement incarnée ,un être dans leur tête et dans le coeur . Faute de toutes ces informations sur ces ancêtres ,Sandrine peut envisager différement sa vie de femme sans qu'elle soit construite sur ce ce qui aurait pu être comme un premier échec d'amour et de fécondité .

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Cet événement devient une expérience de vie .Expérience douloureuse qui lui permets par l'éclairage qui lui a été donné sur les femmes de sa famille ,de rétablir et de guérir sa lignée maternelle ,une lignée bléssée dans sa fécondité et dans sa féminité .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Belle journée  à vous , je vous souhaite la paix de l'âme , du coeur et de l'esprit..

2015 03 28 104258

Lea suite ,sur ce lien : http://sosfamillendanger.e-monsite.com/pages/psychogenealogiste/psychanalyses-transgenerationnelles-chapitre-5.html

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