Les Victimes des LOVERBOYS
Les Victimes des "Loverboys"
Suite du chapitre 1 : Les paternités grises = les bébés papiers ou les bébés ancres
Bienvenue sur le chapitre 2 : Les Victimes des "Loverboys"
Les deux thèmes font parti du ...
Si vous souhaitez comprendre ce que je nomme le " Jeu du puzzle " il faut commencer dans le bon sens..
Nous avons actuellement des jeunes mineurs , qui sont VICTIMES de Loverboys et de Lovergirls
A vous, Parents & Intervenants de l’aide sociale à l’enfance( ASE),je vous demande d’être très vigilant,concernant les comportements des jeunes dont vous avez la responsabilité.
Un cas parmi tant d’autres,réccurent,d’une jeune fille placée,dans un foyer de l’Aide Sociale à l'Enfance ( ASE ) , a été repérée,est tombée amoureuse d’un loverboys de 25 ans, d'origine étrangère.
Nous avons actuellement de jeunes filles mineurs,qui ont étés manipulées par des Loverboys, elles sont dans des pays autre que la France ( Réseau de Prostitution )
Les enquêtes suivent leurs cours.
Pour comprendre cette traite d’êtres humains parmi tant d’autres..
Malheureusement, chez nous en France,ces methodes sournoises sont déjà en cours
Tous les jours ,nous rencontrons des cas ,dont le schéma est similaire...
Ouvrez bien vos yeux et restez solidaire,en famille,et ou entre intervenants sociaux..
Les ennemis des familles vous guettent au moins faux pas.
Leurs techniques sont très sounoises et insidieuses,prenez garde ..que les Loups ne viennent pas manger vos petits chaperons rouges..
Voiçi un article à lire sur le sujet :
XANDRA, VICTIME D'UN LOVERBOY AUX PAYS-BAS: “ILS ME VIOLAIENT PAR GROUPE DE HUIT”
Xandra*, Hollandaise de 26 ans, est tombée amoureuse d’un garçon rencontré sur les réseaux sociaux, à 19 ans.
Sous l’influence de ce dernier, elle commence à se droguer et à se prostituer trois mois plus tard.
Victime de ce que l’on nomme un “loverboy”, Xandra décrit ce fléau répandu aux Pays-Bas et comment elle a réussi à s’en sortir.
La jeune femme, qui vit à Utrecht, fait désormais le tour des écoles pour sensibiliser les jeunes Hollandaises à ce phénomène.
“À l’époque, j’avais 19 ans, une famille normale, très protectrice.
Aux Pays-Bas, on imagine que les filles qui tombent là-dedans viennent de familles brisées mais ce n’est pas le cas.
Je multipliais les partenaires sexuels, persuadée que je n’étais bonne qu’à ça.
Avec le recul, j’étais sûrement une bonne proie pour un loverboy (Ndlr: Les loverboys sont des hommes à peine plus âgés que leurs victimes qui attirent des jeunes filles vulnérables dans leurs filets.
Souvent, ils agissent pour le compte de proxénètes plus âgés et se servent de la drogue pour renforcer la dépendance de leurs victimes.).
J’ai rencontré Julian* sur les réseaux sociaux et je suis vite tombée amoureuse.
Il consommait régulièrement de l’ecstasy.
À force d’entendre parler de ses soirées entre amis, j’ai voulu essayer.
Il m’a emmenée dans une maison de banlieue où plein de gens consommaient de la drogue.
Le dealer était un homme plus âgé.
Tout le monde le surnommait “papa”, moi je l’appelais “le vieux”.
Nous sommes souvent retournés le voir.
Le plan de Julian* s’est déroulé sous mes yeux, sans que je ne m’en rende compte.
“J’ai été vendue 200 euros”
Un soir, “le vieux”, au courant pour mes problèmes financiers, m’a proposé de coucher la prochaine fois avec lui contre une somme d’argent.
Mon copain ne semblait pas étonné.
J’étais droguée alors j’ai accepté.
Julian* m’a demandé plusieurs fois si j’étais sûre, pour me faire croire que j’étais à l’origine de l’idée.
Mais, à notre arrivée devant la porte du dealer, j’ai changé d’avis.
Il a sonné comme s’il ne m’avait pas entendue.
Dans la chambre avec “le vieux”, je me suis évanouie.
Il n’était pas content mais il a dit que la prochaine fois, ce serait mieux.
C’est là que j’aurais dû tout arrêter.
Mais j’étais perdue, alors j’ai accepté de recommencer.
“Le vieux” me torturait régulièrement.
Il m’entraînait à ne plus ressentir la douleur en tailladant mes mains et mes pieds. Il me demandait: “Est-ce que tu souffres?”
Évidemment, je répondais que oui.
Mais il n’arrêtait pas.
Un jour, j’ai compris ce qu’il cherchait.
J’ai dis que je n’avais pas mal et il a arrêté.
Crack, héroïne et ecstasy m’aidaient à tenir bon.
Dans les étages de la maison, j’ai souvent croisé d’autres femmes.
Au lieu de nous soutenir, nous étions en concurrence les unes avec les autres.
“J’ai fait un tour sur moi-même, ils m’ont observée et j’ai été renvoyée dans ma chambre. Je venais d’être vendue pour 200 euros.”
Je ne rentrais quasiment plus chez mes parents.
Mes amis ne comprenaient plus ma vie.
Je les ai quasiment tous perdus à cette époque. L’école menaçait de sévir si je ne revenais pas en cours.
Je me suis confiée à l’administration qui m’a expliqué que mon comportement n’était pas celui d’une étudiante. Le jour même, j’étais exclue. Après ça, j’ai décidé de ne plus jamais parler et j’ai perdu tout contact avec le monde extérieur.
Quelques semaines plus tard, “le vieux” m’a présentée à son petit neveu. J’ai fait un tour sur moi-même, ils m’ont observée et j’ai été renvoyée dans ma chambre. Je venais d’être vendue pour 200 euros. C’est très étrange mais j’étais vexée qu’il m’abandonne comme ça. J’avais noué une relation de dépendance très forte avec mon bourreau.
“Ils me violaient par groupe de huit”
J’ai réclamé un toit à mon nouveau propriétaire, qui opérait pour un réseau de prostitution encore plus important. Chaque nuit, j’étais balancée d’une maison à une autre. Les trafiquants me violaient par groupe de huit et m’attachaient toute la nuit à un radiateur, avec une laisse de chien. Je me répétais que si je ne partais pas, j’allais mourir. J’ai profité d’un moment où mes surveillants étaient moins nombreux pour m’enfuir. Dans le tramway, mon visage était en sang mais tout le monde détournait le regard.
Je me suis retrouvée à la rue pendant deux semaines. Pour survivre, je me suis prostituée sur un trottoir que je partageais avec d’autres femmes. Un soir, ma meilleure amie, que je n’avais pas vue depuis longtemps, m’a appelée pour me parler de sa rupture. Je me suis réfugiée chez elle. Je pensais que j’irais mieux mais, sans drogue et dans ce nouvel environnement, mon état n’a fait qu’empirer. Après plusieurs tentatives de suicide, mon amie a tout raconté à mes parents et leur a donné mon adresse. J’étais furieuse mais ça m’a sauvée. Ils m’ont suppliée de revenir à la maison. J’ai accepté.
“M’interner, c’était la seule solution pour mes parents. Les hommes n’étaient plus là mais j’étais toujours ce monstre qu’ils avaient fabriqué.”
Les jours passaient et ma dépression s’intensifiait. M’interner, c’était la seule solution pour mes parents. Les hommes n’étaient plus là mais j’étais toujours ce monstre qu’ils avaient fabriqué. À l’hôpital psychiatrique, j’ai vécu un enfer aussi. Pendant mes crises de nerfs, des hommes en blouse blanche m’attrapaient, me jetaient sur le lit, arrachaient mes vêtements et m’injectaient des tranquillisants. Ça me rappelait toutes les fois où j’avais été violée, et ça me plongeait encore plus dans des états d’hystérie. De nombreuses victimes retournent dans les bras de leur loverboy à ce moment-là d’ailleurs.
À ce stade, ma mère se documentait énormément sur le sujet. Elle est tombée sur " le livre racontant l’histoire d’Anita de Wit " , la mère d’une victime de loverboy. En 2007, cette dernière a créé " La Maison des Papillons " , un refuge pour ces jeunes femmes, et ma mère lui a demandé de m’accueillir. Chez Anita, j’allais à mon rythme car elle ne m’imposait pas de règles. Les premières nuits, je venais la réveiller pour parler pendant des heures. Au lever du jour, je retournais me coucher. Après deux ans de cohabitation, je me prépare à quitter la Maison des Papillons pour vivre dans mon propre appartement. Je vais y aller par étape. Une nuit, puis deux et ensuite, on verra.”
Propos recueillis par Auriane Guerithault et Laura Taouchanov.
* Les prénoms ont été modifiés.
Source : http://cheekmagazine.fr/societe/temoignage-victime-loverboy-pays-bas/
La plus jeune avait 13 ans
Lille : Les enquêteurs font tomber un réseau de prostitution sur Internet, la plus jeune avait 13 ans
On les appelle les "loverboys". Jusqu'ici, le mécanisme était connu aux Pays-Bas et en Allemagne.
Ce phénomène s'installe en France
PROSTITUTION - Les mineurs filles ou garçons victimes de la prostitution sont de plus en plus nombreux. Ils représentaient 15% des victimes en 2017. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la Fondation Scelles, un observatoire mondial de la prostitution, rendu public mardi 4 juin.
Le rapport précise: “La même année, la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) a enquêté sur 90 dossiers de “prostitution volontaire”, représentant 150 victimes mineures”. En comparaison, en 2014, les dossiers ne concernaient que 20 victimes mineures.
Une nouvelle forme d’exploitation
Cet observatoire international a noté l’émergence tout à fait récente en France d’une nouvelle forme d’exploitation: les “loverboys”, qui s’inscrit dans la traite des filles mineures.
Le phénomène a d’abord été repéré aux Pays-Bas, et s’est installé en Allemagne. Aujourd’hui, il s’ancre en France. Les “loverboys” sont des hommes jeunes, la vingtaine en général. Ils séduisent des filles encore plus jeunes, généralement mineures. Ils créent l’illusion d’une histoire d’amour. Ils fixent une situation de dépendance affective et financière. Et finissent par les prostituer. Cette phase s’accompagne souvent de violences physiques.
À la sortie du collège
“Plusieurs affaires de ce type ont été jugées en 2017 et 2018, rappelle le rapport. On peut citer le procès, particulièrement exemplaire, qui s’est tenu à Paris en mai 2018 ( 1): 12 jeunes hommes, âgés d’à peine 20 ans, étaient accusés d’avoir prostitué 14 jeunes filles, dont 8 mineures. Les victimes étaient recrutées via les réseaux sociaux (Instagram en particulier) ou à la sortie du collège ou du lycée.”
“On leur promettait de gagner très vite beaucoup d’argent. Les jeunes filles étaient testées pour leurs “performances sexuelles”, photographiées en tenues légères pour des annonces en ligne, avant d’être prostituées dans des hôtels ou des appartements via Airbnb. Les proxénètes leur fournissaient un téléphone portable et des préservatifs et se tenaient aux abords de la chambre pour récupérer le montant de la passe.”
Fort développement des proxénètes de cité
Le phénomène est connu en France, mais il s’accentue fortement. On est passé de 21 affaires en 2015 à 84 en 2017, d’après le rapport de la Fondation Scelles. Les méthodes de ces proxénètes sont assez identiques à celles des “loverboys”. Cette forme de prostitution ( 2) concernerait 14% des victimes identifiées en France. “Victimes qui ont toutes le même profil : des jeunes filles souvent mineures, en fugue ou en rébellion contre leurs parents.”
Dans le rapport, Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles et Premier Avocat général à la Cour de cassation, souligne: “La prostitution de cité (3) est en pleine recrudescence, elle représente autour de 20% de la traite humaine en France. (...) Cela passe par Internet (4)et se déroule à l’abri des regards. Les filles sont prostituées dans des appartements, des chambres d’hôtel. C’est aussi le règne de la terreur, de l’omerta, les victimes ne portent généralement pas plainte. Pas besoin de faire venir des “filles” d’Afrique ou d’Amérique du Sud, la matière première est sur place dans la cité, à portée de main. On est dans le franco-français.”
Deux tiers de la prostitution sur Internet
Whatsapp, Tinder, Facebook, Instagram, Snapchat, Airbnb...: rares sont les applications, réseaux sociaux ou messageries instantanées à ne pas avoir été “détournées de leur destination à des fins de prostitution”, analyse l’AFP à la lecture de l’étude.
La “prostitution 2.0” a depuis quelques années supplanté la prostitution classique, sur la voie publique. En France, elle représenterait “deux tiers de la prostitution”, selon le rapport.
La Fondation Scelles, qui mentionne une note du ministère français de l’Intérieur datée de mai 2018, souligne que “pour la première fois en 2017, le pourcentage de victimes identifiées exerçant sur la voie publique était inférieur à celui des victimes exerçant “en prostitution logée”, en appartements ou en hôtels.
Internet a “mangé la prostitution de rue” qui ne concerne plus qu’une frange marginale, abonde Yves Charpenel. Le magistrat dénonce le niveau “industriel et sans risque” de l’exploitation sexuelle en ligne, qui permet aux proxénètes d’”éviter les risques personnels” en se tenant ”à distance du trafic”.
Source : huffingtonpost.
Ce n’est plus de la prostitution. C’est du braconnage!
1) Procès pour proxénétisme à Paris: «Ce n’est plus de la prostitution. C’est du braconnage!», lâchent les parents d'une victime
Le procès de douze proxénètes s’est ouvert, ce lundi, à Paris.
Les victimes, très jeunes, étaient consentantes pour se prostituer.
Cela illustre un nouveau phénomène qui inquiète les autorités.
Au beau milieu d’une lecture un peu monotone, la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Paris s’arrête brusquement sur le mot « collège ». Pour elle, il est nécessaire d’insister. « Quand je dis que certains des prévenus allaient chercher cette jeune fille au "collège", cela veut bien dire qu’elle avait l’âge d’être "collégienne"… », reprend-elle.
Les douze jeunes hommes d’à peine 20 ans qui lui font face baissent alors les yeux. Comme s’ils venaient de se rendre compte qu’ils comparaissent, depuis ce lundi, pour « proxénétisme aggravé » au préjudice de quatorze jeunes filles, dont huit mineures. T-shirt tape-à-l’œil et barbe soignée, le premier à venir à la barre commence d’ailleurs par reconnaître les faits. De façon un peu maladroite. Racontant comment les adolescentes « travaillent », « bossent » ou « font des clients », il se fait reprendre un peu sèchement par la juge. « Non, on va arrêter ça. Elles ne travaillaient pas ! Elles se prostituaient ! »
« Des jeunes femmes consentantes, voire désireuses de faire ça… »
Dealers de femmes
2) Dealers de femmes : le proxénétisme dans les cités, nouvelle activité florissante .
“Ça rapporte bien” : le proxénétisme est devenu dans les cités chaudes la nouvelle activité florissante, après le trafic de drogues et les braquages. Des filles perdues qui rêvent d’ascension sociale se projettent en Zahia et sont récupérées par des caïds ahuris par la facilité de ce commerce pour eux égal aux autres. Enquête sur ces jeunes proxénètes et “leurs filles”.
Ryan est passé du haschich aux filles, sans états d’âme. Il y a un an, échaudé par une garde à vue, le petit dealer décide de se reconvertir :
J’en avais marre d’avoir les flics au cul. Des copains m’ont dit que la prostitution c’était moins dangereux et que ça rapportait bien.
Et même au-delà de ses espérances : à 23 ans, Ryan gagne 1 500 €/ jour grâce aux trois jeunes filles qui travaillent pour lui, à raison d’une dizaine de passes quotidiennes tarifées 100 €/demi-heure. Parmi ses recrues, Nina, rencontrée lors d’une soirée avec des copains dans un bar à striptease. Sagement assise à côté de son souteneur, dans un café en banlieue parisienne, la jeune femme de 22 ans raconte sa vie d’avant : elle a été mise à la porte par ses parents, musulmans pratiquants, quand ils ont découvert qu’elle était enceinte d’un homme aux abonnés absents.
3) Un réseau de proxénétisme dans les cités d'Ile-de-France démantelé, 7 jeunes mis en examen
Ils sont soupçonnés d'avoir recruté des jeunes filles en situation difficile pour les prostituer ensuite. Elles devaient se faire tatouer un signe distinctif pour marquer leur appartenance au réseau.
Ils ont entre 18 et 23 ans et sont déjà connus des services de police pour des faits de délinquance. Sept jeunes hommes accusés d'être à la tête d'un réseau de prostitution en Ile-de-France ont été mis en examen pour proxénétisme aggravé le 23 mai dernier, rapporte une source policière à BFMTV, confirmant une information de Franceinfo.
Recrutement par les réseaux sociaux
Ils sont soupçonnés d'avoir recruté des jeunes filles de cités franciliennes, âgées de 15 à 22 ans, via des réseaux sociaux, pour les prostituer ensuite. Les jeunes filles, déscolarisées ou en difficulté financière, tombaient dans le piège par l'appât de l'argent facile en devenant "escort girl".
En réalité, elles se retrouvaient dans un réseau de prostitution crasse dans des chambres d'hôtel en banlieue avec un climat extrême de violence.
"Il m'a dit 'je te fais des annonces, je sais comment ça marche, je te mets à l'hôtel, toi tu reçois les clients, tu fais ce que tu as à faire avec eux et après tu prendras l'argent et tu toucheras une partie", témoigne à notre antenne Manon, petite amie de l'un des proxénètes.
Un tatouage comme signe d'appartenance
La bande, très structurée, mettait des annonces en ligne, louait les chambres, forçait les filles à se prostituer et surveillait les passes, moyennant 350 à 400 euros par jour en moyenne. Les jeunes filles du réseau devaient se faire tatouer de force un signe distinctif.
L'enquête a été menée durant plusieurs mois par la brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire parisienne. Interpellés entre le 20 et le 22 mai à Paris, Savigny-sur-Orge et Lieusaint, ils ont été mis en examen jeudi dernier. Depuis, six d'entre eux ont été placés en détention provisoire. Le dernier était, lui, déjà incarcéré pour d'autres faits.
Le nombre d'affaires multiplié par 4
En décembre dernier, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dévoilait au Figaro que le nombre d'affaires de prostitution dans les cités avaient quadruplé en 2017 pour atteindre 84.
Ces réseaux attirent d'autant plus qu'ils sont plus lucratifs que le trafic de drogue, nous explique Sandrine Goldschmidt de l'association Mouvement du Nid:
"Une fois que vous avez vendu de la drogue, elle est écoulée. Malheureusement, les victimes de la prostitution sont exploitables pendant longtemps parce qu'elles sont contraintes", affirme-t-elle, avant de dénoncer :
"l'hypersexualisation des jeunes filles", Voiçi un article sur le sujet :
http://sosfamillendanger.e-monsite.com/pages/temoignages/hypersexualisation-des-enfants.html
"L'hypersexualisation des jeunes filles dans la publicité, dans les films, la glamourisation de la prostitution avec un parcours comme Zahia... On laisse entendre que, après tout, vendre son corps ce ne serait pas différent d'autre chose", regrette-t-elle.
La procureure générale de la cour d'appel de Paris Catherine Champrenault avait également tiré la sonnette d'alarme dans les colonnes du Parisien, dans une tribune où elle déclarait que ces réseaux progressaient à cause "d'une avidité pour l'argent et d'une banalisation à l'extrême de l'acte sexuel exacerbée par l'explosion de la pornographie."
" La cible, ce sont des filles âgées de 14 à 25 ans, souvent en difficulté"
4) Le proxénétisme en plein essor dans les cités
Dans les quartiers, le proxénétisme est devenu une activité florissante. Des filles perdues qui rêvent d'ascension sociale se voient en nouvelle Zahia et sont récupérées par des caïds qui ont flairé le nouveau filon. Enquête sur ces jeunes proxénètes et "leurs filles" pour la plupart mineures.
La promesse d'argent facile et une image glamourisée de la prostitution… "Il y a beaucoup de jeunes filles qui disent 'moi je ne suis pas prostituée, je suis escorte'", explique Maître Vanina Méplain. Jean-Marc Droguet, à la tête d'un service d'enquête spécialisé, lui, évoque "des petits caïds reconvertis en proxénètes amateurs mais dont les bénéfices peuvent atteindre des sommes avoisinant par mois entre 10.000 et 15.000 euros".
Cette nouvelle forme d'exploitation sexuelle prospère hors des réseaux de prostitution internationaux. Nous avons rencontré une jeune femme, que nous appellerons Maya, dont le calvaire a commencé à ses 18 ans. En rupture avec sa famille, elle nous raconte comment, elle est tombée dans les griffes d'un proxénète.
"On s'est retrouvés dans un hôtel il y avait moi et deux autres filles, on l'a rencontré il m'a dit que tout se passerait bien, qu'on aurait notre argent chaque semaine". Droguée, séquestrée, violée... Pendant 4 mois, la jeune femme tente de survivre dans cet enfer : "Il nous a menacé, si on ne faisait pas au moins 500 euros la journée on mangeait pas". Puis Maya parvient à s'enfuir. Aujourd’hui, elle garde encore des séquelles : "Je ne me regarde pas, j'ai honte de mon corps. C'est comme des cicatrices".
" La cible , ce sont des filles âgées de 14 à 25 ans , souvent en difficulté"
Ces micros réseaux comme celui dans lequel s'est retrouvée Maya, sont longtemps restés sous le radar des autorités. Jean-Marc Droguet a vu le phénomène émerger il y a 5 ans. "En moyenne, c'est entre 5 et 7 personnes, ce sont des groupes criminels au départ des gens qui se connaissent qui sont des seconds couteaux de différents petits trafics et qui décident de recruter des filles".
Il explique que "le recrutement se fait via les réseaux sociaux avec la promesse de s'enrichir rapidement. La cible, ce sont des filles âgées de 14 à 25 ans, souvent en difficulté". Puis, c'est toujours sur internet que les proxénètes proposent les charmes de leurs recrues. De 100 à 150 euros la passe, ce commerce illégal rapporte gros mais uniquement aux proxénètes. En moyenne, 1 million et demi d'euros par an selon les services de police. Les filles, elles, ne gagnent rien.
Les rencontres ont lieu, dans le secret d'appartements ou d'hôtels bon marché. Comme celui, situé, en bordure de voie rapide, où nous interrogeons le responsable : "Il y a eu des cas de prostitution dans votre établissement ? Oui, ça s'est passé au jour de l'an. Ils étaient trois, 2 garçons et une fille".
En 2015, 21 dossiers de ce type ont été recensés. Leur nombre dépasserait à présent la centaine.
Source : huffingtonpost, 20minutes, marieclaire, BFM TV, rtl ,daté de 2018/2019
Bruxelles : une adolescente “achetée” 2000 euros après une fugue .
Bruxelles : un gang forçait de jeunes Françaises à se prostituer, une adolescente “achetée” 2000 euros après une fugue .
La justice belge cherche à identifier d'autres jeunes victimes françaises.
Une bande spécialisée dans la prostitution de jeunes filles venues de France a-t-elle été démantelée ? L'affaire fait la "une " des journaux en Belgique. Elle est partie de la dénonciation d'une mineure auprès de la police belge.
Grâce à son témoignage, une adolescente française de 16 ans a été libérée de l'emprise d'un gang de jeunes bruxellois qui la forçait à se prostituer. Les membres de la bande urbaine auraient ensuite réalisé un profil de l’adolescente sur un site internet de prostitution et auraient forcé la jeune Française à avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes, que ce soit dans l’habitation uccloise ou des chambres d’hôtels.
Vendue par son petit-ami après une fugue
Signalée disparue en France, l'adolescente libérée a été enfermée dans une maison à Uccle, une commune résidentielle de Bruxelles, où elle a été contrainte de se prostituer.
C'est là que la police judiciaire l'a découverte grâce à l'alerte d'une connaissance.
En raison d'une dispute à l'école, elle avait fui son domicile fin novembre. Elle a ensuite pris la route de la Belgique avec son petit copain français, qui l'a "vendue pour 2.000 euros" à Bruxelles, précise le quotidien flamand Het Nieuwsblad (article en néerlandais), qui affirme qu'"en deux semaines, environ 160 hommes seraient entrés en contact" avec elle.
D'autres jeunes filles recherchées
Le groupe a été démantelé, et le juge d'instruction saisi de l'enquête a placé en détention provisoire sept suspects, "dont l'organisateur de la prostitution de la jeune fille", précise le parquet dans un communiqué.
Tous sont soupçonnés d'exploitation de la prostitution d'une mineure de plus de 16 ans, avec la circonstance qu'il s'agit de l'activité principale d'une association, et de traite des êtres humains", est-il souligné.
"Le dossier révèlerait que d'autres jeunes filles, ressortissantes françaises également, auraient aussi été victimes de ces faits. Une enquête est bien évidemment toujours en cours afin d'identifier ces dernières", poursuit le parquet.
Deux rappeurs originaires de Bruxelles figurent parmi les sept suspects, ont rapporté les médias. Ils se font appeler "Le You" et "Aze2dine". En juillet 2016, alors membres du groupe bruxellois de rap "Négatif Clan", ils avaient été condamnés pour viol et incitation à la débauche de jeunes femmes, qu'ils avaient "placées" sur le même site Web de prostitution.
Le parquet de Bruxelles cherche à identifier d'autres victimes françaises.
Commentaires
-
- 1. Fabienne Le 22/12/2018
Et oui, il faut veiller au grain... Sur notre jeunesse... Une jeunesse qu'ils se doivent de passer... En passant par briser des interdits ... Il faut tout simplement beaucoup communiquer
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