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Une fugue peut cacher bien des choses....

Une fugue peut cacher bien des choses....

Les jeunes victimes d'exploitation sexuelle montreront souvent des changements soudains ou extrêmes dans leur attitude, leur comportement, leur apparence physique ou leur hygiène, et leur langage. Portez attention aux changements soudains ou extrêmes suivants :

 

Fugue

Attitude ou comportement

Éloignement physique ou émotif de la maison ou de la famille (le jeune ne parle pas, il agit en se montrant indifférent à la présence des autres).

Changements d'humeur extrêmes (sentiments d'euphorie ou de bonheur suivis de débordements de colère ou de sentiments dépressifs).

Les changements d'humeur peuvent aussi être liés à une consommation de drogue ou d'alcool.

Changements d'appétit (appétit plus grand ou moins grand qu'à l'habitude).

Refus de parler de ses activités (extrêmement discret).

Mensonges, en particulier sur l'endroit où le jeune se trouve ou sur l'endroit où il se rend.

Attitude très protectrice à l'égard de son petit ami ou sa petite amie, ou de ses nouvelles connaissances.

Comportement ou langage agressif, violent ou conflictuel.

Secrets partagés avec un adulte ou un jeune plus âgé.

Activités sexuelles avec des jouets ou d'autres enfants, comme simuler une relation sexuelle avec des poupées ou demander à d'autres enfants d'avoir un comportement sexuel.

Recherche d'un autre endroit pour vivre où il y a plus de liberté (membres de la famille, foyer d'accueil ou foyer de groupe).

Le jeune peut mentir à propos de son environnement familial pour que cela se réalise.

Apparence physique ou hygiène

Façon de s'habiller plus provocante ou plus « extravagante ».

Présence d'ecchymoses sur le corps (signe de mauvais traitements).

Le jeune apporte (ou emporte) des vêtements de rechange lorsqu'il sort.

Langage

Nouvelles mimiques et nouveaux termes familiers (langage de la rue plus grossier ou plus cru).

Discours décousu (un ou deux mots code plutôt que des phrases).

Surnoms pour ses amis ou lui-même (adopte un nom de la rue).

Indices à la maison

Les jeunes laissent souvent des indices physiques qui peuvent indiquer qu'ils sont victimes d'exploitation sexuelle. Voici certains de ces indices :

Argent dont la source demeure inconnue (le jeune fait des sorties fréquentes dans des restaurants chers, par exemple).

Explications douteuses pour de nouveaux vêtements ou des bijoux coûteux, par exemple : « C'est à mon ami. »

Objets associés à la consommation de drogue (cannettes avec des trous, couteaux brûlés, cuillères tordues, papier à rouler).

Nouveau téléavertisseur ou téléphone cellulaire.

Factures d'appels interurbains à des numéros de téléphones cellulaires (le numéro de téléphone n'apparaît pas sur l'afficheur).

Numéros de téléphones cellulaires ou de téléavertisseurs cachés dans des pochettes d'allumettes.

Cartes d'affaires et reçus d'endroits qui ne sont habituellement pas fréquentés par des jeunes (des boîtes de nuit, par exemple).

Appels téléphoniques de la part d'étrangers à toute heure du jour ou de la nuit, ou communication rompue immédiatement lorsqu'une personne autre que le jeune répond.

Beaucoup de boîtes de condoms.

Armes.

C'est une liste complète recouvrant l'ensemble du comportement de l'adolescent qui est entré dans la prostitution.

Cet âge varie de 8 à 16 ans.

70 à 80 % des adultes impliqués dans le commerce du sexe ont aussi été exploités lorsqu'ils avaient moins de 18 ans.

85 à 90 % des enfants ou des jeunes exploités sont des filles et 10 à 15 % sont des garçons.

52 % des adultes impliqués dans le commerce du sexe ont été agressés sexuellement et 52 % ont été victimes de sévices lorsqu'ils étaient enfants.

81 % ont fait une fugue.

33 % étaient sans-abri.

72 % étaient sous la responsabilité des Services à l'enfant et à la famille.

93 % consommaient de la drogue et de l'alcool

53 % avaient consommé de l'alcool avant l'âge de 12 ans.

En moyenne, le nombre de fois qu'une personne a tenté de s'échapper du milieu de la prostitution ou de quitter le commerce du sexe est de 7.

44 % des enfants ou des jeunes exploités sexuellement ont été traités par un psychiatre, un psychologue ou un conseiller pour des problèmes émotifs.

38 % ont tenté de se suicider.

63 % ont échoué ou ont redoublé une année à l'école.

77 % ont été suspendus de l'école.



 

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