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FamillenDanger ( FED )

Suite--Histoire Particulière --Page 4/7

27 ième partie--Je n'ai jamais été un " symptôme délirant " --

 Article publié le 18/12/2012

Voilà Laurence la suite de mon témoignage il est sur deux Mp à cause de sa taille.

 
Bonjour à tous et merci Laurence de continuer m'accorder ta confiance
Presque deux mois que je suis revenu dans le silence. Bien des évènements ce sont passés depuis tout ce temps. Des rencontres, des réactions. Il m'a fallu réagir, réfléchir. J'avais commencé à vous témoigner de ma déposition, mais j'ai dus stopper pour des raisons aisément compréhensibles. Révéler ce rouage aux grands jours est encore trop tôt. Et puis bien des suspicions sont venues s'ajouter autour de moi. Internet n'est pas si anonyme pour certaines personnes.
Je vais vous dire en premier lieu que je vais mieux, depuis que cette affaire s'est révélée au grand jour. L'enquête avance difficilement mais elle avance. Cette bombe a explosée, certains à présent font obstruction à l'enquête dans cette famille. Mais à dire franchement ça m'est égal, l'enquêteur lui connaît la raison profonde de ma démarche et le procureur en tient grand compte. Je ne vais pas entrer dans le détail sauf que je vous dirais que j'ai mené un long combat ces dernières semaines pour trouver des gens compétents en la matière pour me faire aider, assister psychologiquement. Etre pédophile virtuel comme je le fus et lourd de sens. L'institution psychiatrique classique n'est en rien compétente je dirais qu'elle est en déroute la plus totale face à des personnes comme moi, des personnes ayant été massacrées sexuellement et psychologiquement et qui veulent vraiment en sortir.
Ils m'ont accordé une infirmière psychiatrique pour un rendez-vous hebdomadaire quand celui-ci n'était pas purement et simplement annulé. Une infirmière désarmée face à mon témoignage et de plus ce n'était jamais la même. En quelque sorte, ils t'accordent un temps de parole et à toi de te débrouiller le reste de la semaine pour ne pas sombrer dans la pure démence. Je ne prends pas de médoc et n'en veux pas parce que je veux rester lucide. Ils ne me classeront pas dans la catégorie « symptôme délirant », comme un certain Marcel Ruffo l'a fait à l'écoute d'un témoignage téléphonique sur France cinq. Depuis cette déclaration de cet homme je me sens bien plus en révolte.
Laurence si tu veux le lien de cette pseudo émission je te le transmettrais sur le témoignage suivant, parce qu'il est édifiant. Ou si tu le possède je t'autorise à l'intégrer dans ce témoignage.

Je vais mieux oui, la douleur est encore présente mais je suis apaisé à présent. A force de chercher, fouiner j'ai trouvé un service compétent qui me vient en aide. Ils sont spécialisés dans l'aide psychologique des personnes comme moi. J'ai commencé une psychothérapie devant deux psychologues et ce sont de longues séances de deux à trois heures. Un chef de service encadre mon cas, parce que chacun de nous est un cas particulier. Les séances sont dirigées par des questions souvent très dures mais dans la réalité de ce monde silencieux. Entre les séances, ils font un vrai travail à partir des notes prises et ils recadrent là où j'ai laissé des blancs. Et pour tout dire, ils appellent un chat un chat : Fellations, sodomies viennent dans leur langage sans détour.
Les premières séances ont été très difficiles à encaisser, bien des fois je me suis senti très mal, c'était un feu croisé de questions et si je restais dans le vague la question est reformulée de façon différente. J'ai passé un cap à présent et sors de mon silence honteux parce que l'origine de mon mal, vient de mon enfance. Et cette enfance est écoutée dans ce lieu et pas ignorée, elle est partie intégrante de ce que je suis devenu.

J'ai même envisagé avec eux un traitement hormonal, la castration chimique si je n'arrive pas à me défaire de ce mal. Nous en parlons de façon régulière et ils m'informent pour le protocole, il est long et fastidieux ce n'est pas rien. Non pas que je ferais quoi que ce soit de mal sur un gamin ou bien même reviendrais sur du P2P pédopornographique mais j'ai sans doute envie de ne plus penser à ça. Vous savez, il m'a « allumés » sexuellement alors que j'avais dix ans et c'est ça la réalité de ma vie.
Pour balancer mon bourreau, je devais aussi faire resurgir les pans les plus noirs de mon enfance, ma sexualité particulière. Elle m'a été imposée et j'ai dus vivre avec cette chose en moi et je vais me construire autour de cette sexualité pervertie. J'avais besoin d'une reconnaissance, d'une identité et cette identité sera sexuelle parce que c'est dans le monde crée par l'homme et par lui-même l'adulte que je vais exister dans ce monde pédophile.

 

 

Lors de mes dernières séances psychothérapiques, je suis entré dans ce que je ne voulais jamais révéler. Vous savez parfois des évènements font que tu finis par te reconnaître à travers lui. Il m'a fallu répondre à cette question essentielle à savoir si j'ai ressenti du plaisir ? OUI j'ai ressenti du plaisir est ce que j'ai voulu de manière inconsciente le prolonger ? OUI, j'ai précisé comment, ce fût la pire et la meilleure des choses que j'ai faite en même temps.
Je leur ai dit, que de treize à seize ans, je me suis prostitué. Oui, j'ai prolongé ce plaisir douloureux le plus longtemps possible parce que c'est lui cet homme qui durant ces quelques mois de solitudes va m'imposer et me faire accepter ce monde.
Voilà Laurence je l'ai écrit. Vous savez je suis arrivé au bout à présent je vais continuer à vous faire partager mon monde et celui de tous les autres jeunes garçons ayant connu cette misère affective.
Presque deux mois de silence et plus de trois mois que tout a commencé, je ne m'arrêterais plus parce que j'ai beaucoup de chose à vous dire à vous expliquer.

 Je n'ai jamais été un « symptôme délirant ».
Voilà Laurence je te donne autorisation de l'éditer. Si vous avez des questions à me poser n'hésitez pas Laurence me les transmettra et j'y répondrais sans détour.

 

Propos reccueilli par Laurence Terminet -FamillenDanger -

 

28 ième partie --Je découvre aujourd'hui l'ampleur des dégâts en moi.--

Le 21/12/2012
Je découvre aujourd'hui l'ampleur des dégâts en moi. Tu sais ça a commencé pour moi vers l'âge de dix ans, une éducation sexuelle forcée, contrainte, avec cet homme. J'étais à la fois soumis et « consentant, j'étais à la fois apeuré et hypnotisé par son pouvoir qui parfois me procurait ce « plaisir ». Je sais que ce que j'écris est difficile à lire mais ces mots sont la destruction de mon enfance, de mes sentiments. Dès les premiers actes sexuels forcés avec cet homme que je ne considérais pas comme un viol, c'est installé en moi une forme d'acceptation et ensuite ce besoin d'appartenance à leurs mondes.
Alors j'ai adopté cette fragilité en moi repérable par ces prédateurs, plus tard lorsque j'entrerais dans cette institution, je trouverais cette appartenance et cette reconnaissance sordide. La première fois je l'ai fait pour un paquet de cigarette. Au départ tu penses que ça va être occasionnel mais sans que tu t'en rendes compte, la prostitution devient une façon d'être et de vivre. Mais avant, avant cet homme m'a quelque part formaté. J'avais treize la première fois.....
Je me souviens encore et ce sont des flashs qui reviennent chaque nuit.

 

Je prends trois à quatre Zolpi pour m'endormir.
Vous savez j'écris sans écrire ce matin, n'ayez pas pitié de moi, n'ayez pas de haine non plus, je ne cherche pas d'excuses sur ce que j'ai fait, ces téléchargements pédopornographiques, je sais à quel point il existait d'autres chemins pour m'en sortir mais je sais le mal aujourd'hui qu'ils m'ont fait. Lui en premier, ensuite eux. J'essaie par un moyen ou un autre de comprendre. Je lis beaucoup sur ce sujet, j'essaie de « relativiser » mes c'est très difficile quand même.

Voilà Laurence je te donne l'autorisation de l'éditer.

Propos reccueilli par Laurence Terminet pour FamillenDanger

29ième partie -- Quelques lignes de cette abomination ce soir. --

Le 25/12/2012
Quelques lignes de cette abomination ce soir.

Au départ tu penses que ça va être occasionnel mais sans que tu t'en rende compte, la prostitution devient une façon d'être et de vivre. Pour ma part je faisais cela de temps à autres « occasionnels ? ». Contrairement aux Kept-boys qui faisaient ça presque à temps complet. Tout se passait dans la clandestinité, personne ne savait si ce n'est ces hommes. Je n'allais pas vers eux mais ils savaient ou me trouver.
Faire feu de tout bois est une façon de dire que si rien n'est fait au départ pour stopper ces hommes, l'enfant va peut-être partir dans la prostitution et c'est ce que j'ai fait.
J'avais 13 ans la première fois, L'homme m'a offert un paquet de cigarettes et plus tard, de l'argent pour que je couche avec lui. J'ai accepté... C'est ainsi que tout a commencé. Je savais ce qu'étais la sexualité sans affection. je me cherchais. Je vivais une crise d'identité. Je me suis prostitué sans le savoir vraiment. Un homme me présentera plus tard un autre homme....
Avec du recule, je pense que je cherchais un milieu d'appartenance. Le sentiment d'appartenance est très important quand on est jeune. Je crois que je cherchais a combler un manque émotif. Quand je me prostituais, on me disait que j'étais beau. Et je faisais de l'argent facilement... Je pouvais me payer des vêtements, et plein d'autres choses. Au départ, je voyais les bons côtés de ce "métier". Je ne savais pas que j'allais me détruire.
Tu sais certains peuvent philosopher à loisirs et spéculer sur l'âge "légal des relations sexuelles des enfants". Neuf, douze ou treize ans plus? Ils ne savent pas quel que soit l'âge ce monde pédophile est destructeur, il destructeur d'enfant après consommation !!!

Bonsoir Laurence je te donne l'autorisation d'éditer ce témoignage. Nous sommes le jour de Noël ça ne s'arrête pas dans ma tête à cause ou grace au Père Noël.

Je souhaite malgré tout une bonne fin de fêtes. Editer au bon moment pour me soulager de ma douleur pour ne pas exploser.

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Propos recceuilli par Laurence Terminet pour FamillenDanger--

30 ième partie -- inceste, viols, soumission, silence, fuite et prostitution juvénile --

28/12/2012
Je vous expliqué à quel point il est difficile de trouver des personnes capables de te prendre en charge et ce fût une longue, très longue bataille avant de découvrir ce service d'aide aux pédophiles. En suivant le circuit normal de l'institution psychiatrique, j'étais arrivé dans un cul de sac et j'ai vu plusieurs fois la seule alternative possible pour cesser cette douleur : Le suicide. Oui le suicide quoi faire d'autre ? Tu as fait le plus dure, tout balancer aux flics et ensuite ? Rien. ! Ah oui à propos d'enquête, savez-vous que à ce jour donc plus de trois mois après avoir donné les ordinateurs et les cartes USB aux flics, aucun des disques dures n'ont été exploités ?
Et tu lis sur une enquête d'information d'origine associative composé d'experts en la matière que lorsque un repenti balance un réseau celui-ci est déjà devenu obsolète car l'enquête n'aboutit à rien.
Normal non ?? Quand tu sais que trois mois après tes ordinateurs prennent la poussière dans une armoire et que la déposition écrite de plus de dix pages dactylographiées que j'ai réalisé sur les rouages, le fonctionnement de ce réseau ainsi que toutes les adresses emails, hotmail, Gmail sont classés dans le dossier d'instruction et que ce dossier traîne dans une armoire avec les scellées dans le commissariat de ma ville. Lorsque je lui poserais la question de savoir où ils en étaient, l'enquêteur me révèlera qu'ils sont trop peu nombreux au service technique pour exploiter ma base de données des fichiers adresses et photos. J'ai vu en lui un grand sentiment d'impuissance. Bien sûr que le réseau va disparaître puisque je ne suis plus en contact avec certains qui étaient sans doute les têtes pensantes et les plus actifs de ce réseau. D'après vous ! Est-ce qu'il faut les prendre pour des demeurés ??
Tu n'entres pas comme ça dans ces réseaux, certains des membres sont paranos voir très paranos, ils utilisent des systèmes espions pour savoir qui tu es et avec qui tu communiques. Tu traines avec des hackers informatiques qui te balancent un Hawak pour bloquer ton ordi et te demande du pognon pour le débloquer. Plus les contacts se renforcent et plus tu grimpes dans l'élite et tu accèdes à des images inédites, récentes, tu ne télécharges plus des images anciennes datant des années 80 ou 70 non. Certains fichiers sont quasiment visibles en direct ou léger différé après consommation du ou des gosses. Ces sont des vidéos tournées en studio dont certains proviennent de serveurs professionnels diffuseurs d'images pédopornographiques très bien organisés. Ces vidéos ne sont pas systématiquement des scènes sexuelles entre adultes et jeunes garçons nombreuses de ces vidéos de plus de soixante minutes après montages sont des tournages entre gosses, dont certains sont construit avec un scénario. D'où proviennent d'après vous ces vidéos ? Je vous laisse répondre parce que moi je sais... pour m'être prostitué
Pour trader avec eux il faut beaucoup de patience et surtout qu'ils trouvent confiance en toi. C'est-à-dire que tu as toi-même exporté des images inédites qui trouvent leurs origines d'un autre réseau. C'est de la négociation, du trade ! C'est la réalité du fonctionnement d'un réseau. Certains membres possèdent de nombreuses adresses de contact et m'expédiaient les fichiers à partir de black berry ou de smart phone sous forme P4P. Ils prenaient contact avec toi avec plusieurs pseudos différents comme moi je le faisais. Fichiers compressés ZIP, RAR, plus tu trouvais de contacts dans l'élite et plus tu trader des fichiers importants alors tu passes par des serveurs d'échanges totalement anonymes après et quasi indéchiffrables. Après avoir exporté le ou les fichiers ils effaçaient les traces alors que moi, je laissais les empreintes. Il me fallait plus de deux heures voir plus pour télécharger la totalité des fichiers qui m'étaient parvenus.

Souvent en différé parce que envoyé dans la nuit mais souvent aussi, en direct parce que nous savions à quelles heures nous avions rendez-vous.
Alors oui, il est évident que plus de trois mois après ce ou ces réseaux deviennent obsolètes, parce qu'il ce sera volatilisé dans d'autres endroits de la toile.
Vous savez ce que vous lisez est insupportable et l'écrire l'est encore plus. Depuis que j'ai trouvé cette équipe de soutien psychologique, j'ai révélé des pans très obscures de cette enfance, inceste, viols, soumission, silence, fuite et prostitution juvénile pendant trois ans.

 

larme-de-sang.jpg

Vous savez pourquoi je ne les intéressais plus ? Parce que j'avais grandi, je ne ressemblais plus à un adolescent juvénile. Mes séances de psychothérapie durent deux à trois heures, non pas que je parle beaucoup non, elle dure longtemps parce que je pleure souvent et je m'effondre. Ils m'ont demandé combien de fois j'ai été abusés sexuellement, j'ai été incapable de donner un chiffre. Alors ils m'ont donné des fourchettes de nombre, entre 10 et 20, entre 20 et 50, Entre 50 et 100, je leur ai coupé la parole et leur ai répondu qu'entre dix et seize ans donc en incluant mes actes de prostitution, j'ai été abusé entre 350 et 400 fois, j'ai compté tous les actes sexuels même si ce n'était que des fellations que je faisais.
Alors Oui je peux être accusé de tous les maux ou bien incompris par la plus grande masse de la population je ne suis pas l'abomination, je ne suis que l'objet de cette abomination.
Aujourd'hui je dois répondre aux questions sans détour de l'équipe de psy, je dois décrire mes silences ces pulsions qui m'ont hantaient et j'ai même envisagé la castration chimique avec son cortège d'effets indésirables. Deux choix me sont proposés, en cachetons au départ pendant vingt-huit jours et ensuite injection mensuelle non remboursée évidement parce que tant qu'à souffrir d'effets indésirables autant casquer. Ou bien ensuite une injection tous les trois mois, celle-ci est remboursée. Ils ne sont même pas sûrs de l'effet bénéfique. Vous décrire les effets indésirables ?
Bouffée de chaleur, Nausées et vomissements, Réactions allergiques, Démangeaisons, Gonflement des jambes, Douleurs diffuses, fièvres...C'est la castration chimique dont tout le monde parle. Bien sûr ils essaient de te rassurer en te disant ce n'est pas systématique et que beaucoup le vivent bien mais il est difficile de croire quand même que je ne vais pas échapper à l'un de ces symptômes non ??

C'est la période des fêtes je sais mais mes tourments ne ce sont pas arrêtés parce que c'est bientôt le nouvel an

Voilà Laurence, je te donne l'autorisation d'éditer ce témoignage

Propos recceuilli par Laurence Terminet --FamillenDanger --

31ième partie -- Qu'il est difficile de se faire entendre.--

29/12/2012


Qu'il est difficile de se faire entendre.



Mon témoignage porte sur mon enfance mon adolescence il parle de pédophilie et pas de viol de jeunes femmes adultes. Je suis d'accord que c'est dramatique mais il existe bien assez de témoignages

Je voudrais que l'on reste dans mon témoignage et pas dans ceux des autres à travers cette illustration.

Qu'il est difficile de se faire entendre.

Je suis un homme pas une femme c'est ce message que je veux faire passer pourquoi toujours illustrer mon témoignage avec des jeunes filles ou de jeunes femmes?

De tout temps est toujours bien que très dramatique nous défendons la victimisation des femmes mais les jeunes garçons devenant hommes, point de place?

Oui je confirme au regard de la dernière illustration de mon témoignage. Celui qui ne lit que ce paragraphe va faire confusion. Je comprends cette habitude de rapporter ce fléau à la femme c'est aussi très important mais je suis un homme.



Je te donne l'autorisation d'éditer ce court témoignage Laurence

Propos recceuilli par Laurence Terminet pour --FamillenDanger--

32 ième partie -- le propre d'un enfant de la DDASS

03/01/2012

Tu sais je viens de perdre mon job, le premier janvier deux mille treize, j'avais trouvé ce travail il y a neuf moi, je commençais à revivre mais depuis deux jours après les joyeuses fêtes, je suis de nouveau retombé dans mes tourments.
Alors écrire et vous parler ce soir est ma seule résonnance.
Tu sais je vivais dans ce monde ou la pédophilie active était acceptée, une émission d'Apostrophe avait était dédiée à cette pédophilie masculine. Un écrivain vantant l'amour pour les jeunes garçons qu'il draguait. Dans cette émission ils raient ou philosopher, moi pendant ce temps-là j'encaissai ma misère. J'encaissais mes viols sans mots dire dans ma famille et ensuite

 

j'irais chercher "l'amour " chez ces gens moyennant finances.

C'était une époque "normale". Ils avaient droits à la une de la presse, des journaux télévisés, ces gens-là tu sais, se sentaient opprimés.
Ces gens-là étaient le sujet et l'objet à la fois de leurs perversités la parole de l'enfant était placée sous caution puisqu'il était à cette époque consentant. Alors que faire quand tu es gosse puis préadolescent et que tu as une valeur à leurs yeux?
C'était sans doute

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le propre d'un enfant de la DDASS bien que je ne fasse pas de mon cas une généralité mais cette institution était une grande muette comme l'armée d'ailleurs.
Après cette éducation imposée je trouverais « l'amour » avec des hommes qui payent pour coucher avec des jeunes de 13 ans, alors qu'ils ont des enfants du même âge. J'y pensais un peu au moment de faire avec eux Mais aujourd'hui? Je trouve ça vraiment insoutenable. Ils savent que nous sommes en crise d'inconscience.

 

Ils savent que nous sommes jeunes, paumés et en recherche inconsciente de reconnaissances. Ils profitent de cette faiblesse et de notre jeunesse.

Vous savez parfois ce n'était pas si pénible que ça tu fais c'est tout. Oui c'est tout parce que quelque part en toi, c'est devenu une façon de trouver l'affection, puisque tu n'as pas sus repousser la violence de ces gens, elle devient ton amie ou bien ta protection, ta propre protection. Lui en premier t'as fait comprendre que c'est la norme de ton enfance et ensuite, ceux que j'ai croisés te disent que c'est normal et puis, t'es qu'un gosse qu'ils aiment bien.
Vous savez ce n'était pas toujours purement sexuels pour eux au départ mais ça le devenait et que je le voulais. Enfin ils se défendaient ainsi dans la moralisation de cette relation et toi, tu croyais qu'ils t'aimaient. Un petit billet c'était ça leur affection, mais c'était mieux que donner ça rien avoir en retour. C'est une grande misère affective que j'ai connu avec le recul. Il existait des magazines photos à l'époque des adolescents nus avec des adultes traînaient sur ces magazines spécialisés, c'était choses courantes, ils se trouvaient dans les kiosques libraires. Bien sûr vous me direz que vous n'en avais jamais vu et pourtant ils ont bel et bien existait puisque ces gens-là en avait chez eux. C'était des magazines que l'ont qualifierait aujourd'hui de purement pédophiles ou éphèbophiles pour certains qui aiment la précisions des mots les deux mots ont la même résonnance la destruction de la jeunesse.
Tu sais j'ai retrouvé cette émission sur internet, Pivot, l'auteur du livre et le public placé juste derrière, au-delà du discours des interrogations des interlocuteurs de Bernard Pivot lui-même qui rit en lisant quelques passages du livre, j'ai observé les personnes dans le public et pas un ne ferment les yeux ou un ne fait rictus d'effroi ou d'horreur.
C'était les années soixante-quinze et en visionnant cette vidéo, j'avais des flashs et des flashs et me suis dit que finalement que je n'avais aucune chance de m'en sortir à cette époque.


Je te donne l'autorisation d'éditer mon témoignage Laurence

Propos recceuilli par Laurence Terminet pour --FamillenDanger--

33 ième partie -- Rien ne se passe, ou du moins j'encaisse.--

08/01/2013
Alors ou j'en suis ?
Je suis shooté au zolpi ceux qui savent n'ont qu'à deviner.
Rien ne se passe, ou du moins j'encaisse.
Précarité, je ne peux pas partir de mon domicile, un pseudo mère qui fait la sourde, depuis la perte de mon emploi, c'est la catastrophe. Elle parle plus à sa chienne qu'à moi mais c'est comme ça. Rien n'avance du côté gendarmerie, j'aimerais savoir qu'ils me disent « aller en cabane », au moins je saurais ou je vais.
Ce soir une violente dispute a eu lieu, elle préfère claquer la porte plutôt que de m'écouter. Mon frère lui est parti toute l'après-midi ils me voient tous deux partir en live mais ils préfèrent se préoccuper de la voisine d'en face en instance de divorce.
« T'as que chercher du boulot » alors que je viens de perdre mon travail. Oui malheureusement les familles incestueuses sont ainsi. Ils ne savent pas pour ma prostitution juvénile, imaginer le choc !!
J'ai la sensation de vivre en dehors de la planète, en dehors d'une famille qui finalement n'en ai pas une si ce n'est que cet homme a gouverné tout ce temps-là y compris de manière sexuelle.


Je sais que ce que j'écris est difficile, dur à lire, mais à quel point il est difficile de l'écrire, je sais je l'ai déjà écrit.
J'ai replongé dans le zolpi pour calmer ma pulsion suicidaire, le stilnox est la même chose, il me faut casser ces images d'un passé encore plus présent.

Je te donne l'autorisation d'éditer ce témoignage Laurence

Propos recceuilli par Laurence Terminet pour - FamillenDanger--

34 ième partie -- je tiens un journal de bord que j'éditerai bientôt--

03/02/2O13

Je suis en hôpital psychiatrique depuis six de six de ce mois. Je n'ai pas beaucoup la force d'écrire vos comprenez bien alors je tiens un journal de bord que j'éditerai bientôt

Je te donne l'autorsation d'éditer Laurence

Propos recceuilli par Laurence Terminet-FamillenDanger--

35 ième partie --Mon journal de bord (1 ) en psychiatrie ....

Bonjour Laurence

Mon journal de bord ( 1 )

2014 11 15 193904




Je ne sais pas quoi écrire tant je vis dans une forme de confusion en ce moment alors je vais reprendre le commentaire de Action blanche

Tout d'abord, je tiens à présenter mon action contre la maltraitance sexuelle envers les enfants: pendant une dizaine d'années, je me suis investi dans la prévention de manière bénévole contre la maltraitance sexuelle envers les enfants par une action en amont. Cela soit par internet ou par des actions de terrain. Peut-être aussi, peut-être, pour votre enfant.

Je tiens à souligner tout le courage que la victime a et a eu durant, son témoignage. C'est très honnête de sa part, et cela peut aussi aider des victimes à se comprendre, et à se reprendre en mains. De tels textes de vécus seraient à encourager et être soutenus. Car de nos jours, on parle, certes, beaucoup d'inceste et de pédophilie, mais rarement des conditions post-traumatiques de tels actes.

Comme le souligne son texte, en France, comme dans d'autres pays, l'aide envers les victimes, et les personnes sexuellement attirées par des enfants sont, malheureusement, très souvent délaissées. Les victimes se voient trop souvent encore seules à être confrontées à leurs propres problèmes et traumatismes. Ce qui est fort regrettable alors même que 53% des victimes d'abus sexuels ont pensé ne serait-ce, au minimum, qu'une seule et unique fois pensé à se suicider.
Maintenant, il est vrai que le fait de télécharger des images pédo-pornographiques est quelque chose de grave. Mais comment l'Etat français peut-il aussi ne rien faire pour prévenir de ces actes ? Là, aussi , on peut se poser la question.

Sait-on qu'en Allemagne, par exemple, après avoir diffusé des posts télévisés sur les attirances sexuelles, 500 personnes attirées sexuellement envers les enfants ont consulté des psychologues ? Que disait ces posts ? Rien d'autre que "si vous vous sentez avoir des attirances sexuelles envers les enfants, consultez un psychologue" et cela sans aucun jugement. Pourquoi cela n'est-il pas fait ?
En France, comme en Suisse d'ailleurs, les psychologues refusent généralement de recevoir ces personnes. Et là, étrangement, personne ne lutte contre ce fait !!! On croit, à tort, trop souvent que c'est en insultant ceux qui en ressentent qu'ils le feront. C'est le contraire qu'il se produira.

En ce qui concerne l'inceste, les victimes ne sont pas suffisamment aidées. Il y a même un grand manque de soins les concernant. Je dirais même que le tabou régnant dans cette problématique n'aide pas non plus les victimes à se reconstruire. La société préférant nettement plus lutter contre ce qu'ils appellent la “pédophilie” qui n'est d'ailleurs, comme je viens de le souligner dans mon texte, souvent une conséquence des abus sexuelle qu'une victime a pu subir que d'aider des victimes elles-mêmes à se reconstruire.
Et que dire encore lorsque la société voit les futurs agresseurs quant aux victimes hommes. Cela n'aide pas les victimes à parler de leurs souffrances, et se voient, bien souvent, dans l'obligation de se taire afin de ne pas être elles-mêmes insultées.
Combien de victimes hommes échangent-elles même sur les forums de victimes ?Vraiment pas beaucoup ! Les victimes hommes sont bien trop souvent, à tort, placées dans une situation de psychose... Et bien souvent, ce même silence les place dans une phase de ce que je considère une phase de “seconde victimisation“ avec tout cela peut comprendre: un malaise, un mal être, accentué.

Que même dire de certaines personnes qui lorsqu'ils voient une victime d'inceste ne voient pas la raison pour laquelle ils “s'en mêleraient” ? Un-e enfant victime d'abus sexuel laissent souvent des repères comme quoi ils sont malheureusement maltraités. Si on y prête un peu d'attention, il y a toujours quelques signes qui peuvent aider à le faire comprendre, ou le suspecter. Les gens préfèrent généralement ignorer qu'un enfant puisse en être victime. Et que des dire de ces familles, où à la suite d'une révélation d'un abus sexuel d' un enfant, verra sa famille même être divisée selon leurs préférences et donc être soit être favorable à la victime ou à l'agresseur selon leurs propres préférences.

Je t'autorise à éditer ce témoignage Laurence

Propos reccueili par Laurence Terminet pour FamillenDanger .

36 ième partie -- Mon journal de bord ( 2 ) en psychiatrie




Combien de victimes hommes échangent-elles même sur les forums de victimes ?Vraiment pas beaucoup ! Les victimes hommes sont bien trop souvent, à tort, placées dans une situation de psychose... Et bien souvent, ce même silence les place dans une phase de ce que je considère une phase de “seconde victimisation“ avec tout cela peut comprendre: un malaise, un mal être, accentué.

Que même dire de certaines personnes qui lorsqu'ils voient une victime d'inceste ne voient pas la raison pour laquelle ils “s'en mêleraient” ? Un-e enfant victime d'abus sexuel laissent souvent des repères comme quoi ils sont malheureusement maltraités. Si on y prête un peu d'attention, il y a toujours quelques signes qui peuvent aider à le faire comprendre, ou le suspecter. Les gens préfèrent généralement ignorer qu'un enfant puisse en être victime. Et que des dire de ces familles, où à la suite d'une révélation d'un abus sexuel d' un enfant, verra sa famille même être divisée selon leurs préférences et donc être soit être favorable à la victime ou à l'agresseur selon leurs propres préférences.

Généralement, pour les victimes hommes, ils passeront de l'ignorance d'avoir été victimes à celle d'être considérées comme “le futur agresseur sexuel d'enfants”. Trouvez l'erreur !!!
Les cas d'inceste sont généralement les plus lourds de conséquences car les abus se déroulent dans un cadre intra-familal et de nombreuses conditions pour lesquelles une victime peut, toujours à tort, vouloir garder le silence, dont celle, d'ores et déjà, se voir être réduit à un “enfant objet”.

Fort généralement, l'enfant enmagazine sa souffrance, c'est une fois adulte -et à quel 'âge (?)- que la victime prendra conscience du mal qui lui a été fait... La honte et la pseudo complicité peuvent être à l'origine des attirances sexuelles envers les enfants. Et, encore une fois, rien n' aidera ces personnes à mieux se comprendre. A mieux comprendre leurs propres situations.

Lors d'une de mes tenues de stand de rue, après qu'une victime ait acheté (à prix coûtant) un livre sur la reconstruction , je l'ai vu s'enfuir tant sa propre souffrance était grande. Une victime peut souvent perdre les “pédales” (si j'ose dire) , et, encore à tort, ressentir une grande honte, justement, d'avoir été victime.
Cela est sans dire que l'adulte victime a très souvent a très souvent à se comprendre, à se remémorer, l'enfant victime qu'il était, et se replacer dans les circonstances de sa propre victimisation. Bien qu'il n'existe pas réellement d'échelle à la souffrance, plus sa souffrance a été grande, plus il en a été affecté, plus il se trouvera déstabilisé quant à sa propre souffrance et reconstruction.

Alors, bien sûr, comme je l'ai préalablement dit, télécharger des images pédo-pornographiques est quelque chose de grave. En ce qui me concerne, je suis du genre à vouloir enfermer en taule quelqu'un qui pense qu'un acte pédosexuel, battre, un enfant ne l'affecte pas. Même sans qu'ils aient préalablement touché à un-e enfant, et lesquels ne sont pas toujours uniquement des “pédophiles”.
Mais lorsque que cela se fait suite à un malaise, à un mal être, à une souffrance d'une victime, cela est fortement éloigné de quelqu'un qui le fait que pour uniquement assouvir ses propres désirs, y trouver du plaisir, et couvrir ses propres fantasmes pédosexuels.

Alors, oui, je suis pleinement du côté de la victime malgré ses petites “défaillances”. Je souhaite vraiment qu'il puisse se reconstruire le plus tôt possible, et puisse, enfin, trouver sa paix intérieure.

Je t'autorise à éditer ce témoignage Laurence
Propos recceuilli par Laurence Terminet pour Famillendanger .

37 ième partie -- Mon journal de Bord (3 ) en psychiatrie ..

J'avais sans doute besoin d'exprimer quelque chose à travers ce commentaire je sors de l'hôpital psychiatrique le 22 de ce mois (Février 2013 )  et me retrouve à la rue tout simplement. J'achève un chemin pour en prendre un autre, j'ai tout quitté.

A très bientôt

Je t'autorise à éditer ce témoignage Laurence parce que à l'état actuel des choses c'est ce qui me tiens encore dans l'espoir.

Propos reccueilli par Laurence Terminet pour FamillenDanger ..

38 ième partie--je suis sorti d'hospitalisation psychiatrique ( 1 )

24/02/2013
« Le processus de victimisation sexuelle de l'enfant est une véritable relation d'emprise, c'est-à-dire un processus d'aliénation mentale comparable aux manipulations psychiques pratiquées dans les sectes ou d'usage courant chez les publicitaires qui ciblent des publics de plus en plus jeunes.
Tout y est faussé et prémédité, la passion télescope la raison, les sentiments des victimes sont bafoués et exploités, le désir est émoussé de manière artificielle, les émotions authentiques sont inhibées et la pensée individuelle est annihilée.
De manière insidieuse, le fonctionnement affectif de l'agresseur conditionne la victime à se soumettre à des transactions malsaines et/ou pathologiques. »
« La vulnérabilité de l'enfant est ainsi exploitée suivant des stratégies dont l'efficacité est redoutable.
Les effets post-traumatiques du processus de victimisation sexuelle fonctionnent souvent comme une onde de choc symptomatique qui perturbe autant l'enfant que son entourage. »
« Il est peu probable que les enfants demandent de l'aide ou se plaignent aux autorités étant donné qu'en règle générale, ils considèrent qu'ils sont entrés dans ce circuit de leur propre gré et se sentent souvent terriblement coupables. » Ces quelques lignes sont tirées d'une étude
Je découvre aujourd'hui l'ampleur des dégâts en moi. Tu sais ça a commencé pour moi vers l'âge de dix ans, une « éducation sexuelle » forcée, contrainte, avec cet homme. J'étais à la fois soumis et « consentant, j'étais à la fois apeuré et hypnotisé par son pouvoir qui parfois me procurait ce « plaisir ». Je sais que ce que j'écris est difficile à lire mais ces mots sont la destruction de mon enfance, de mes sentiments. Dès les premiers actes sexuels forcés avec cet homme que je ne considérais pas comme un viol, c'est installé en moi une forme d'acceptation et ensuite ce besoin d'appartenance à leurs mondes.
Alors j'ai adopté cette fragilité en moi repérable par ces prédateurs, plus tard lorsque j'entrerais dans cette institution, je retrouverais cette appartenance et cette reconnaissance sordide et oui je me prostituerais. J'ai des flashs intenses de cette époque, ils se ravivent lorsque j'entends ou lis de tel propos tenus par ces personnes qui tentent de dire que finalement nous arrivons à vivre avec ça en nous. Oui c'est vrai quelque part lorsque nous arrivons à libérer notre parole et c'est à partir de cette parole que va s'opérer l'analyse « symptômes délirants ». Je l'ai sans doute déjà écrit ? Si oui alors c'est pour me rappeler parce que je suis sorti d'hospitalisation psychiatrique après un peu plus de six semaines ou nous n'aborderons jamais le sujet. Un seul mot pour qualifier mon histoire, je suis :BIPOLAIRE. Un traitement lourd a été mis en place pour effacer mon histoire. Personne dans l'équipe médicale pour entendre ou écouter mon enfance, nous parlons de zone rouge, zone verte, qualifiant ce que j'ai le droit de faire ou ne pas faire dans l'unité psychiatrique, restriction de sorties, de communications, respect des horaires, surveillance intense, l'équipe médicale ne retenait que mes symptômes et rien d'autre. J'ai été presque placé sous une mesure d'hospitalisation sous la contrainte avec chambre d'isolement parce que, je n'étais pas entendu dans mon histoire et que je voulais partir contre avis médical alors que je suis entré librement et volontairement en institut psychiatrique.

Je n'ai pas eu malgré mon hospitalisation volontaire le choix de l'unité psychiatrique, je voulais profiter de cette hospitalisation pour continuer à voir l'équipe de psychologues, psychiatre qui me suivaient en externe pour continuer à explorer mon enfance.

 

J'avais commencé un bon travail sur moi-même grâce à cette équipe et ce travail a été anéanti après ces six semaines d'infantilisation, de frustration dans cette unité psychiatrique ou j'ai été plus fliqué que soigné. C'est l'éternel problème de la sectorisation de l'institution psychiatrique. J'ai maintenant un traitement qui m'aide à être stable c'est certain mais ce traitement ne résout en rien les douleurs de mon vécu.

 

Je t'autorise à éditer ce témoignage Laurence
Propos reccueilli par Laurence Terminet pour FamillenDanger

39 ième partie-- je suis sorti d'hospitalisation psychiatrique ( 2 )

J'ai réussis quand même à faire un travail sur moi-même et suis arrivé à la conclusion de tout quitter pour faire une nouvelle vie. J'ai fait le choix d'aller là ou personne ne me connait, non pas que je fuis mes responsabilités par rapport à ce que j'ai fait non, J'ai choisi la rue plutôt que de revenir et continuer à me faire aliéner par cette famille.

Les six semaines passées dans cette unité psychiatrique ont été une mise à l'écart de ce cercle familial et j'ai quand même ressenti une forme de soulagement, un premier soulagement, une libération. Une fois sorti, j'ai fait le 115

 

   qui m'a dirigé vers une halte de nuit ou je séjourne depuis. Je préfère de loin la rue que de revenir chez eux. Je m'organise et je prends de l'expérience tout est difficile à vivre dehors mais à tout prendre je préfère cette forme de liberté.
Je n'ai plus de travail et perçoit un faible revenu que j'utilise pour ma petite vie quotidienne. Les diverses associations m'orientent vers des lieux de vies solidaires. Ma première semaine vécue dans la rue fût de loin la plus stressante parce que je pouvais me faire à tout moment voler ou perdre le peu qui me reste. Je rejoins un cyber café pour continuer à vous écrire. Comme une étape parce que je reste une ou deux heures au chaud et parce que vous restez les rares liens qui suivaient mon histoire.
Oui plusieurs fois il m'a été demandé par les travailleurs sociaux si je ne pouvais pas revenir vivre chez eux en attendant un logement et j'ai refusé parce que je suis de loin plus stable dans cette nouvelle vie ou ceux qui m'entourent ne connaissent pas mon vécu. Ils sont eux aussi dans la nécessité alors.....


Je t'autorise à éditer ce témoignage Laurence

Propos reccueilli par Laurence Terminet pour FamillenDanger ( FED )

 

Pour lire la suite de ce douloureux témoignage, je vous invite à vous rendre sur ce lien :

http://sosfamillendanger.e-monsite.com/pages/temoignages/suite-histoire-particuliere-page-5.html

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