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FamillenDanger ( FED )

Les différentes formes de maltraitance

Violences physiques

On distingue 4 formes de maltraitance : les violences physiques, les violences sexuelles, les violences psychologiques et les négligences lourdes.

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Les violences physiques  : l’enfant est victime de sévices physiques, d’actes de torture et de barbarie… Elle est celle que l’on découvre le plus rapidement, étant apparente sur le corps même de l’enfant. La gravité des lésions physiques ne dépend pas que de la violence des coups portés mais aussi de l’âge de l’enfant. Chez les nourrissons et les enfants en bas âge, la quasi-totalité des actes de violences laissent des traces sur le corps.

Quel prévoit la loi ?

 

Pour la législation française, les violences sont prévues dans les articles 222-7 à 227-14 du Nouveau Code Pénal. Les violences habituelles sur un mineur de 15 ans sont punies de 30 ans de réclusion criminelle lorsqu’elles ont entraîné la mort de la victime.

Elles sont punies de 20 ans de réclusion criminelle lorsqu’elles ont entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.

La peine sera de 10 ans d’emprisonnement quand ces violences ont entraîné une ITT (Incapacité Temporaire de Travail ; celle-ci est déterminée par un médecin selon la gravité du traumatisme constaté sur l’enfant) supérieure à 8 jours et de 5 ans lorsque ces violences n’ont pas entraîné une ITT de plus de 8 jours.

Les violences sexuelles

Les violences sexuelles  : L’Organisation Mondiale de la Santé définit la violence sexuelle comme « tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à un trafic ou autrement dirigés contre la sexualité d’une personne utilisant la coercition, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, le foyer et le travail ».
En général, on estime qu’il s’agit d’une agression sexuelle sur enfant quel que soit le comportement ou l’affect éprouvé du mineur de 15 ans :

  • Quand l’enfant est confronté à une situation sexuelle inappropriée à son âge civil, à son niveau de maturation psychique, à son degré psychosocial et physique de développement.

  • Quand un adulte, mais aussi un mineur, a recours aux menaces, à la force, à l’autorité pour contraindre un enfant à une activité sexuelle.

    Que prévoit la loi ?

    La notion d’abus sexuel à l’égard de mineurs provient de l’expression nord-américaines sexual abuse. Elle ne correspond pas à la qualification du code pénal français.
    Selon la législation française, la notion de violences sexuelles définit soit des faits d’agression sexuelle ou d’atteintes sexuelles constitutifs d’un délit, soit des faits de viol (dés qu’il s’agit de pénétrations sexuelles, de quelle que nature que ce soit), fait constitutif d’un crime passible des Assises.
     

    L’agression sexuelle (Art. 222-202 du Code Pénal) : « Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, menace ou surprise ».

    Le Nouveau Code Pénal entré en vigueur le 1er mars 1994, utilise le terme d’agression sexuelle qui remplace le vocable « d’attentat à la pudeur » précisant de manière plus explicite ces agissements répréhensibles. La qualification d’agression implique un acte matériel sur le mineur, qu’il soit commis avec ou sans violence. 
    Les agressions sexuelles sont passibles de 5 ans d’emprisonnement ou 10 ans, lorsqu’ils ont été commis sur un mineur de 15 ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par une personne ayant une autorité sur la victime.
     

    Les atteintes sexuelles (Art. 227-25 du Code Pénal) : « Le fait par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans est puni de 5 ans d’emprisonnement ». La minorité de 15 ans de la victime constitue ici non pas une circonstance aggravante mais un élément essentiel de l’infraction.

    Les atteintes sexuelles sont punies de 10 ans d’emprisonnement lorsqu’elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute une autre personne ayant autorité sur la victime.
    Lorsque ces atteintes sexuelles sont commises sur un mineur de plus de 15 ans non émancipé par le mariage, et que l’auteur est un ascendant légitime naturel ou adoptif ou une personne ayant autorité sur la victime, ces faits sont punis de 2 ans d’emprisonnement.
     

    Le viol (Art. 222-23) : « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».

    Le viol est puni de 15 ans de réclusion criminelle et de 20 ans de réclusion criminelle lorsqu’il est commis sur un mineur de 15 ans. La même peine pourra être prononcée lorsque le viol a été commis par un ascendant légitime naturel ou adoptif ou toute autre personne ayant autorité sur la victime.


     

    Les dégâts produits par l'abus sexuel
    Ces dégâts constituent un torrent tumultueux qui balaie tout dans l'âme, et qui inclut : le sentiment d'impuissance, celui d'avoir été trahi et le sentiment d'ambivalence, ainsi que plusieurs autres symptômes.
    1. Le sentiment d'impuissance
    L'abus sexuel a été imposé à la victime. Qu'il se soit produit une fois ou cent fois, avec ou sans violence, ne change rien au fait qu'elle a été dépossédée de sa liberté de choix.

    a. Ce sentiment provient de trois raisons
    Elle n'a pas pu changer sa famille dysfonctionnelle, s'il s'agit d'un inceste. Ses proches ne l'ont pas protégée comme ils auraient dû le faire, sa mère ou sa belle-mère n'a rien vu ou fait semblant de ne rien voir.
     Elle ne parvient pas à mettre un terme à sa souffrance présente. Seule, la décision de se supprimer anesthésierait sa douleur, mais elle ne peut s'y résoudre, alors elle continue à vivre, et à souffrir.
    b. Ce sentiment d'impuissance entraîne de graves dommages
    La personne abusée perd l'estime d'elle-même, doute de ses talents et se croit médiocre.
     Elle perd le discernement concernant les relations humaines, ce qui explique que les victimes d'abus tombent souvent à nouveau sous la coupe d'un pervers, ce qui renforce leur sentiment d'impuissance.

    2. Le sentiment d'avoir été trahi

    Beaucoup de gens ignorent le nom des onze autres apôtres, mais connaissent Judas, le traître. Pourquoi ? Parce que la plupart des gens estiment que rien n'est plus odieux que d'être trahi par quelqu'un qui était censé vous aimer et vous respecter.
    La personne abusée se sent trahie non seulement par l'abuseur en qui elle avait confiance, mais aussi par ceux qui, par négligence ou complicité, ne sont pas intervenus pour faire cesser l'abus.
    Les conséquences de la trahison sont : une extrême méfiance et la suspicion, surtout à l'égard des personnes les plus aimables ; la perte de l'espoir d'être proche et intime avec autrui et d'être protégée à l'avenir, puisque ceux qui en avaient le pouvoir ne l'ont pas fait ; l'impression que si elle a été trahie, c'est parce qu'elle l'a mérité, du fait d'un défaut dans son corps ou dans son caractère.
     

    3. Le sentiment d'ambivalence

    Il consiste à ressentir deux émotions contradictoires à la fois. Ici, l'ambivalence gravite autour des sentiments négatifs (honte, souffrance, impuissance) qui ont parfois été simultanément accompagnés du plaisir, qu'il soit relationnel (un compliment), sensuel (une caresse), ou sexuel (le toucher des organes), dans les premières phases de l'abus.
    Le fait que le plaisir soit parfois associé à la souffrance entraîne des dommages considérables : la personne se sent responsable d'avoir été abusée, puisqu'elle y a "coopéré" en y prenant plaisir ; le souvenir de l'agression peut revenir lors des rapports conjugaux ; elle ne parvient pas à s'épanouir dans sa sexualité qui est pour elle trop liée à la perversité de l'abuseur ; elle contrôle et même s'interdit le plaisir et donc son désir sexuel.
    Le conseiller doit expliquer à la personne qu'elle n'est pas responsable d'avoir éprouvé un certain plaisir, car il est normal qu'elle ait apprécié les paroles et les gestes de "tendresse" de l'abuseur. C'est la nature qui a donné à l'être humain cette capacité à ressentir du plaisir.
    Ce qui n'est pas normal, c'est la perversion de celui qui a prémédité ces attitudes affectueuses pour faire tomber une proie innocente dans son piège. C'est lui le seul responsable.

    4. Quelques autres symptômes

    On pensera à un éventuel abus sexuel si le client :
     
    - Souffre de dépressions à répétition.
    - Présente des troubles sexuels : manque de désir, dégoût, frigidité, impuissance, crainte ou mépris des hommes ou des femmes, peur de se marier, masturbation compulsive. Chez l'enfant, ce trouble de l'auto-érotisme, ainsi que certaines énurésies, peuvent faire penser à un abus sexuel.
    - Se détruit par l'usage abusif d'alcool, de drogue ou de nourriture. L'obésité, en particulier, permet à des jeunes filles ou à des femmes qui ont été violées de se rendre, inconsciemment, moins attirantes et de se protéger ainsi contre une autre agression.
    - Souffre de maux de ventre, d'infections gynécologiques à répétition.
    - A un style de relation avec les autres très caractéristique : soit il est trop gentil avec tout le monde, soit il est inflexible et arrogant, soit enfin il est superficiel et inconstant.


    Aider la victime à revivre
    Celle-ci devra cesser d'écouter les voix intérieures qui la maintiennent dans la culpabilité et la honte et se mettre à l'écoute de la voix de la vérité, qui la conduira vers la libération.
    Elle devra aussi abandonner les voies sans issues que des personnes bien intentionnées mais incompétentes (des aidants "peu aidés" !) lui proposent : nier l'abus, le minimiser, oublier, pardonner au coupable sans que celui-ci se soit sérieusement repenti, tourner la page, cesser de se plaindre, etc.
    La voie menant à un mieux-être comprend deux étapes : regarder la réalité en face, et décider de revivre.
    1. Regarder la réalité en face
    La personne devra peu à peu retrouver les souvenirs de l'abus, admettre les dégâts et ressentir les sentiments adéquats.
    a. Retrouver les souvenirs de l'abus

    La victime préfère souvent les oublier, tant cela la dégoûte ou la terrifie. Ou alors elle les raconte froidement, comme si c'était arrivé à quelqu'un d'autre. Mais ce déni est un obstacle à la guérison. L'abus ne doit pas être gommé, mais nommé.
    Avec beaucoup de tact, on l'encouragera à remonter dans le passé, parfois très lointain, car seul un abcès vidé peut cicatriser.
    Le retour des souvenirs refoulés se fera progressivement au cours de la psychothérapie. L'inconscient de la personne collabore activement par le moyen de rêves, ou d'images qui lui reviennent à l'esprit.
    Certains événements font aussi resurgir les traumatismes oubliés, par exemple : une rencontre avec l'abuseur, une grossesse, la ménopause, un autre abus, le fait qu'un de ses enfants atteigne l'âge qu'elle avait lorsqu'elle a été abusée, le fait de se retrouver sur les lieux de l'agression, ou le décès du coupable.
    b. Admettre les dégâts

    Ce retour pénible dans le passé va lui permettre d'admettre les dures vérités suivantes :
     Je ne dois pas recouvrir mon passé d'un voile de secret et de honte ; mais je ne suis pas non plus obligé d'en parler au premier venu.

    c. Ressentir les sentiments adéquats
     
    La culpabilité (qui est un sentiment racket très fréquent ici), la honte, le mépris, l'impuissance, la haine, le désespoir, devront peu à peu être remplacés par les sentiments plus adéquats que sont la colère envers l'abuseur et ses complices, et la tristesse face aux dégâts subis. Cette tristesse ne doit pas mener à la mort, au désespoir, mais à la vie, c'est-à-dire à une foi, une espérance et un amour renouvelés.
    Le conseiller favorisera l'expression de ces deux sentiments, de manière réelle ou symbolique, mais toujours en toute sécurité, à savoir dans le cadre protégé des séances de relation d'aide.
     

    2. Décider de revivre

    Pourquoi une victime d'abus sexuel devrait-elle décider de revivre, après tout ce qu'elle a souffert et souffre encore ? Tout simplement parce qu'il est meilleur pour elle de choisir la vie et non la mort.
    Choisir de revivre signifiera pour elle :
     
    a. Refuser d'être morte

    Elle trouve normal de vivre avec un corps et une âme morts ; paradoxalement, cela lui permet de survivre, en ne risquant plus de ressentir la joie ou la douleur.
     
    b. Refuser de se méfier

    La victime se méfie de tous les êtres humains. Une femme violée, en particulier, voit tout "mâle" comme étant le "mal". Elle devra apprendre à transformer sa méfiance envers les hommes en vigilance, ce qui est tout différent.
     
    c. Ne plus craindre le plaisir et la passion

    Ces deux éléments la ramènent au drame qu'elle a subi, alors elle les fuit. Ce faisant, elle se prive de ces deux dons.
    Ayant été victime du désir (pervers, mais désir tout de même) de quelqu'un, elle "jette le bébé avec l'eau du bain", c'est-à-dire qu'en rejetant l'abus qu'elle a subi, elle rejette en même temps tout désir, même le sien.
    Elle doit réaliser que ce n'est pas parce que quelqu'un a eu un désir pervers envers elle qu'elle doit désormais renoncer à son propre désir.
     
    d. Oser aimer à nouveau

    Elle devra progressivement renoncer à ses attitudes autoprotectrices et à son repli sur elle-même pour goûter à nouveau à la joie d'aimer les autres et de nouer des relations chaleureuses et sûres.
    Elle quittera sa carapace pour retrouver un cœur tendre, capable de prendre le risque d'aimer ceux qu'elle rencontre. Elle abandonnera ses défenses, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne s'entourera pas de protections. Une protection n'est pas une défense.
    Elle découvrira alors que, s'il est vrai qu'une ou plusieurs personnes l'ont trahie, la grande majorité des autres sont dignes de confiance.

     

     

    Le dévoilement des abuseurs

    1. Qui sont-ils ?

    En très grande majorité ce sont des jeunes gens ou des hommes, provenant de toutes les classes de la société et de tous les milieux.
    Souvent, ils font partie de l'entourage de la victime : un camarade, un voisin, un chef scout ou un animateur de jeunes, un baby-sitter, un enseignant, un patron, un collègue de travail, un prêtre, etc.
    Ce sont aussi très souvent des membres de la famille : le père, l'oncle, le grand-père, le grand-oncle, le beau-père (de plus en plus fréquemment du fait de l'augmentation des remariages et des familles recomposées), le frère, le demi-frère ou le quasi frère, le beau-frère, le cousin, etc. On parle alors d'inceste ou d'abus sexuel intra-familial.
    Il s'agit, plus rarement, d'une personne inconnue de la victime.
    Il est à noter que 80% des agresseurs ont été eux-mêmes victimes d'abus dans le passé, ce qui ne les excuse nullement, mais peut expliquer en partie leur comportement.

    2. Le dévoilement
    Une victime a beaucoup de mal à dénoncer son agresseur ; elle révèlera plus facilement l'abus lui-même. Pourtant, cette dénonciation a une grande portée thérapeutique et il faut l'encourager à rompre le silence. Une fois dite à un autre, la parole devient inter-dite et non plus interdite, comme le voulait le pervers.
    Mais cette dénonciation est souvent mal acceptée par la société. Tant qu'une personne sexuellement abusée ne dénonce pas le coupable, elle est considérée comme victime. Mais le jour où elle décide d'en référer à la Justice, on la considère alors comme coupable d'accuser quelqu'un, et le crime commis envers elle va être nié.
    C'est pourquoi par exemple la grande majorité des femmes violées se résignent à rester des victimes à vie et donc à se taire, par peur d'être en fin de compte accusées du crime qu'elles dénoncent. Or, elles ne devraient jamais hésiter à rendre le poids du crime à celui à qui il appartient : le violeur.
    Il faut néanmoins savoir que, si porter plainte a une portée thérapeutique, le processus judiciaire est long, pénible et coûteux. Les interrogatoires répétés, le manque de respect et de tact de certaines personnes , la honte de dévoiler son histoire devant tout le monde, l'impression de ne pas être crue, entraînent ce que l'on appelle une victimisation secondaire. A chaque fois qu'elle relate le viol, la femme se sent à nouveau violée.
    Le soutien, matériel et psychologique, d'organismes spécialisés dans l'aide aux victimes d'abus sexuels, est précieux dans ce genre de démarche, d'autant plus que le jugement prononcé sur le coupable, souvent trop clément, semble décevant et injuste à la victime et ravive sa douleur.
    Si vous êtes mis au courant d'un cas d'abus sexuel, la première chose à faire est d'éloigner la victime de l'abuseur, afin d'éviter que ce dernier ne recommence.
    Dans le cas particulier d'abus sexuel sur mineur, la deuxième démarche est d'informer les autorités compétentes (services sociaux et police).
    La loi vous fait obligation de ce dévoilement, et vous devez dans ce cas-là rompre le secret professionnel, sinon vous risquez d'être considéré par la loi comme complice. Cette dénonciation vise à protéger la victime et les autres victimes potentielles, et à obliger le coupable à arrêter ses agissements.

    3. Les réactions des abuseurs à leur dévoilement
    Un récent Colloque européen sur les violences sexuelles a établi que 82% des abuseurs n'admettent pas leur responsabilité (53% nient même totalement les faits). Seuls 18% d'entre eux admettent les faits, et encore parce qu'ils y sont obligés après confrontation avec les victimes, et non sans les accuser de les avoir "provoqués".
    Cette négation des faits leur permet de persévérer dans leur perversion, et donc de ne pas être privés de leur jouissance, qui seule compte pour eux.
    Quand ils ne peuvent plus nier les faits, ils les admettent en minimisant ou en niant les conséquences désastreuses sur les victimes, surtout si l'abus a été exempt de violence physique. S'ils ont du remords ou du regret, ce n'est jamais de leurs crimes, mais de s'être fait prendre et de devoir cesser.
    Si un psy se montre indulgent envers un pervers, parce qu'il désire régler rapidement une situation qui le dépasse ou le dégoûte, il risque d'être manipulé par l'abuseur qui fera preuve d'un "repentir" à bon marché pour continuer en paix ses activités vicieuses cachées. Il se fait ainsi son complice, ce qui est grave.
    Une réaction possible du coupable d'abus est la suivante : il salit et s'allie. Il salit les victimes ou d'autres personnes innocentes en les accusant du mal que lui-même commet ; ce faisant, il soulage ainsi sa culpabilité. Par ailleurs, il s'allie ceux qui peuvent devenir ses alliés et ses défenseurs (un père incestueux s'allie sa femme pour qu'elle le laisse abuser de leur fille).
    Un pervers qui est dévoilé et qui refuse de se repentir peut tomber dans la panique, la dépression, l'alcool ou le suicide ; plus souvent il s'endurcit et continue de manière accrue ses pratiques.
    Il est extrêmement rare qu'un délinquant sexuel se repente réellement, (tout au plus exprimera-t-il quelques vagues "regrets"), mais il faut toujours lui en donner l'occasion.
     

     

    Inceste symbolique : viol de l'intégrité psychique de l'enfant 


     
    Depuis le 8 février 2010 seulement, en France, l'inceste est explicitement mentionné dans le code pénal, dans la loi 2010-121. Une enquête récente de l'Ipsos indique également pour la première fois les chiffres de l'inceste en France : "Ainsi, 19% des Français déclarent connaître une (12%) voire plusieurs personnes (7%) ayant subi des agressions sexuelles comme des attouchements ou des caresses, et 13% connaissent une (8%) ou plusieurs personnes (5%) ayant été victimes de viols. De même, respectivement 11% et 9% affirment qu'un ou plusieurs membres de leur entourage ont subi des actes d'exhibitionnisme ou fait l'objet de confidences répétées à caractère sexuel."
    Définition de l'inceste symbolique ou moral : un traumatisme grave pour le développement de l'enfant
    Cette enquête de l'Ipsos soulève le voile sur un tabou, dans la mesure où l'inceste,c 'est toujours "chez les autres" que cela se passe... eh bien non. Cette enquête évoque également "les confidences répétées à caractère sexuel" dans le cadre de l'inceste, et c'est également une avancée importante dans l'opinion publique : l'inceste n'est pas uniquement physique. Vivre dans un climat incestueux, où les saines frontières entre les générations ne sont pas respectées, où l'enfant est obligé par l'un des parents, père ou mère, à devenir le confident des problèmes de couples de ses parents, où il est utilisé comme pilier affectif de l'un des parents, c'est extrêmement destructeur pour son développement psychique, voila également une forme d'inceste moral ou symbolique.




    Une forme de relation toxique : des parents déficients qui violent l'intégrité psycho-affective de l'enfant
     
    Dans son excellent livre sur les Parents toxiques, Susan Forward, psychothérapeute américaine de renom, évoque les parents déficients qui détruisent l'intimité et l'intégrité de l'enfant par le pouvoir des mots. L'inceste symbolique, ce n'est pas des gestes ou des attaques physiques de l'intégrité de l'enfant comme c'est le cas de l'inceste physique, c'est un viol moral, la pénétration de l'intimité psychique de l'enfant par des paroles ou un climat qui ne le respecte pas en tant que personne mais qui l'utilise pour régler ses problèmes affectifs, ou sexuels. Elle évoque les "parents voleurs d'enfance", qui demandent à l'enfant de se faire leur parent, d'être leur confident, de régler à leur place le problème du couple par exemple. Notons certains éléments clés :
     
    La confusion des places et des générations : l'enfant est un enfant, il n'est pas là pour être l'intime de l''un de ses parents (ou des deux !) ni pour écouter ses confidences. Il ne dispose pas des moyens psychiques pour gérer les confidences sur le couple parentalLes plaintes sur l'autre conjoint, les menaces de ressemblance : en cas de problème de couple, on constate fréquemment, et c'est extrêmement destructeur, que l'un des parents peut se plaindre à l'enfant de son conjoint, donner une image "démoniaque" ou en faire le mal incarné. Donner à un enfant une image négative de son père ou de sa mère le prive des moyens psychiques pour se construire, le prive aussi de sains modèles pour pouvoir, lorsqu'il sera adulte à son tour, construire sainement sa propre vie de couple et sa propre vie sexuelle. L'enfant n'est pas le thérapeute du parent !L'enfant utilisé pour combler les besoins affectifs de l'un des parents, avec à la clé un énorme chantage affectif : "Heureusement que je vous ai, que ferai-je sans vous mes enfants ?" C'est placer l'enfant, qui n'a pas les moyens de scier la branche sur laquelle il est assis, une responsabilité qu'il n'a pas à porter, c'est le placer en position de sauveteur du couple parental, du bonheur de l'un de ses parents, c'est le priver de ce qui fait l'aboutissement normal de l'enfance : l'entrée dans l'âge adulte, "tu quitteras ton père et ta mère", comme le dit la phrase biblique.Tu es le portrait craché de ton père, de ta mère. Face à ce genre de phrases destructrice pour le psychisme de l'enfant, Susan Forward explique que l'enfant " doit s'occuper des problèmes émotionnels de sa mère (dans l'exemple donné dans ce livre page 48). C'était l'échec assuré. Les enfants qui sont pris dans ces renversements de rôles, facteurs de confusion, passent leur temps à échouer." Cette réaction est entièrement immature de la part du parent, et très destructrice, et à long terme, sur le psychisme de l'enfant. 
    Ces situations d'inceste symbolique, dont la forme peut varier, doivent être prises au sérieux par les enfants devenus adulte et ayant vécu ces situations : il existe des solutions, il faut néanmoins passer par une reconstruction de modèles sains, un chemin qui passe par la sortie de la culpabilité, la sortie du triangle victimaire (victime, bourreau, sauveteur) que l'enfant aura tendance à remettre en scène une fois adulte, et par le positionnement de frontières clairement définies avec le parent toxique, en sortant du jeu destructeur du chantage affectif qu'imposent bien souvent encore à l'enfant devenu adulte ces parents immatures et irresponsables.

    Inceste de territoire - Inceste géographique

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    Les formes incestueuses les plus fortes sont toujours issues des partages du territoire l'inceste pousse à conserver et à défendre un territoire ou à l'abandonner. Une des formes déguisée et la plus archaïque de l'inceste est l'inceste de territoire. L'inceste de territoire (géographique) consiste à demeurer adulte dans les territoires de nos ancêtres et de notre famille (habiter encore chez ses parents ou à proximité, passer systématiquement ses vacances avec sa parenté, ou dans une maison familiale, caresser l'espoir de racheter un bien familial, chercher à s'approprier les lieux de son enfance etc.)
    Une fois adulte, il peut être délicat pour certains de demeurer à trop grande proximité des membres de la parenté. Occuper le territoire des ancêtres c'est aussi se heurter à leurs limites. Il ne subsiste plus d'énergie disponible à la différenciation.
    Dans certains cas de troubles psychologiques et de maladies il est parfois utile ,voire même indispensable de s'éloigner pour se libérer du territoire et des influences de nos aïeux.
    Elisabeth Horowitz
     
    Pour en savoir d'avantage allez consulter ce site: 
    http://www.geneasens.com/questions/inceste_2.html

Les violences psychologiques

Les violences psychologiques  : le mineur est soumis à des violences verbales, dites psychologiques telles que les insultes, les menaces, les terreurs, les humiliations… ou encore l’absence totale de lien affectif ou de parole.C’est la forme de maltraitance la plus difficile à détecter, alors que le ralentissement sur le développement psychoaffectif de l’enfant peut être aussi grave que les conséquences de violences physiques. Cette forme de violence est le plus souvent associée aux autres formes de maltraitances. Une violence physique va entraîner une terreur psychologique et une peur des coups. D’autant plus que la plupart des actes physiques violents sont accompagnés d’insultes, d’humiliations….

 

Qu'est ce que le harcèlement au travail ? 

Il s'agit de toutes manouvres effectuées de manière répétée et sur une certaine durée, ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits et à la dignité des salariés, de compromettre leur avenir professionnel ou d'altérer leur santé physique ou mentale.


Le code du travail protège le salarié contre toute tentative de harcèlement et précise notamment que toute rupture d'un contrat de travail qui résulterait d'un harcèlement, serait nulle de plein droit. Par ailleurs l'employeur est tenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir tout fait constitutif de harcèlement. 

Le harcèlement peut trouver sa source dans différents comportements préjudiciables aux salariés :
- Calomnies : ainsi se rendrait coupable de harcèlement, toute personne qui lancerait de fausses rumeurs à propos d'un salarié. 
- La mise au placard : celle ci consiste à faire effectuer au salarié des travaux humiliants ou bien en deçà de ses capacités 
- Porter atteinte à la santé du salarié : cette atteinte peut être physique ( agression sexuelle, travaux dangereux, agression physique ) ou morale ( injures, diffamation, isolement, discrédit auprès de ses collègues, mise sous pression) 
- Empêcher le salarié de s'exprimer : refus de lui laisser la parole, invectives, hurlements, isolement voire même feindre l'ignorance de la présence du salarié en s'adressant à quelqu'un d'autre)
- Menaces : elles peuvent être aussi bien physiques (envoi de lettres de menaces) que verbales (insultes, injures)

Les négligences lourdes

Les négligences lourdes : l’enfant manque d’attention et de soins élémentaires ou reçoit des soins complémentaires inappropriés. Il peut être privé de nourriture, de sommeil, d’hygiène, de vêtements… Dans les cas graves, le phénomène de négligence peut entraîner une mort par sous-alimentation ou par infections.

 

Que prévoit la loi ?

 

La législation française définit les privations de soins ou négligences selon l’article 227-15 du Nouveau Code Pénal comme « le fait pour un ascendant légitime, naturel ou adoptif- ou toute autre personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de 15 ans – de priver celui-ci d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé ».

 

Les négligences lourdes sont punies de 7 ans d’emprisonnement.

 

 

 

Ados : reconnaître les comportements à risque

Ados : reconnaître les comportements à risque

 

L'adolescence est souvent une période difficile pour les jeunes... et pour leurs parents ! Les ados d'aujourd'hui ont-ils changé ? Quels sont les risques qu'ils prennent ? Comment les accompagner au mieux ? Quels sont les signes d'un mal-être ? Les réponses du Dr Marie-France Le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert Debré (Paris)

 
 
 

Entre la crise d'adolescence et la recherche d'identité, difficile parfois de comprendre les ados. Si ces comportements sont normaux, ils inquiètent souvent les parents.
L'adolescence, ce n'est pas une maladie ! Certes, il existe des troubles psychopathologiques, comme à d'autres âges de la vie. Mais il ne faut pas confondre l'espèce de blues qu'ont certains adolescents et d'authentiques problèmes graves qui peuvent conduire à des maladies graves voire au suicide.
Pourtant, il est vrai que les adolescents d'aujourd'hui ont changé. Leurs comportements ont évolué, pas forcément dans le bon sens.
Ce qui est nouveau, qui prend de l'ampleur, ce sont les conduites à risques, que ce soient les conduites sexuelles, sportives, les conduites en véhicules motorisés à risques, ou encore le fameux binge-drinking c'est-à-dire de boire jusqu'à tomber dans le coma ...
Ce sont des comportements plus ponctuels autrefois, et qui prennent de l'ampleur actuellement, de la même façon que les "attaques" contre le corps, les piercings, les scarifications, tous ces comportements à risques.
Comment expliquer ces comportements à risque et notamment la consommation de drogues ou d'alcool ? On peut distinguer plusieurs phénomènes.
Dans certain cas, ces consommations reflètent  une véritable souffrance et on se "soigne" comme ça. Mais il y a aussi chez les adolescents des comportements à risques, qui sont des "pour faire comme les autres", pour appartenir à un groupe.
Face à cette prise de risque des adolescents, la réponse des parents n'est pas toujours adaptée.
Beaucoup de parents se disent ce n'est pas grave, c'est la crise d'adolescence. C'est comme ça que l'on passe à côté des choses graves, qu'on peut ne pas voir qu'un jeune est vraiment dépressif. Or la dépression c'est un vrai trouble, qui peut conduire au suicide. Dire devant une fille qui commence un régime  "c'est un petit caprice" alors qu'elle perd 10 kilos, 15 kilos, et flirte avec la mort.
Certes, il ne faut pas dramatiser, la plupart des adolescents vont bien, mais que si un adolescent montre des signes de mal-être, il faut s'interroger sur ce que cela cache.
Difficile de distinguer une crise d'adolescence normale de troubles plus graves. Certains signes sont toutefois   évocateurs.
Le jeune qui ne s'intéresse plus à rien, dont les résultats scolaires baissent, le jeune qui fume du cannabis... Bon, un jeune qui fume du cannabis une fois de temps en temps ce n'est peut être pas si grave. Mais s'il reste enfermé dans sa chambre, qu'il ne va plus à l'école, qu'il n'a plus de vie sociale, ou qu'il est anorexique, qu'il ne mange plus, qu'il ne voit plus de copines... Il faut aussi s'inquiéter quand il y a un retentissement  sur le fonctionnement scolaire, social, et familial. Donc dire "c'est la crise d'adolescence, c'est normal", ce n'est pas normal !
Etre présent et toujours à l'écoute, c'est  le principal conseil que l'on peut donner aux parents pour accompagner leur enfant au travers de l'adolescence, et l'aider à devenir un adulte responsable



De la bientraÏtance à la maltraitance: Donner des soins adaptés aux personnes âgées |

Où finit la bientraitance et où commence la maltraitance ?Bientraitance

 Il est bon de se rappeler quelques principes, car en voulant trop bien faire, on commet parfois des erreurs.


Dans les domaines du social et du médico-social, on utilise beaucoup ce concept de bientraitance. Maisons de retraite, services à domicile et hôpitaux sont concernés quotidiennement ; des professionnels sont là pour y veiller.
Mais les familles doivent aussi connaître et pratiquer le soin à leurs anciens selon les bons préceptes, car on peut passer de la bientraitance à la maltraitance sans s'en rendre vraiment compte. Excès de zèle ou erreurs de jugement peuvent entraîner des comportements préjudiciables pour une personne en situation de dépendance partielle ou totale.
Vouloir aider est très louable, à condition de ne pas transformer cela en abus de pouvoir. À vouloir trop "faire à la place de", on finit par en arriver à de la maltraitance involontaire.


Qu'est-ce que la bientraitance ?
C'est une démarche active visant à assurer à la personne âgée le meilleur accompagnement possible, en s'adaptant à ses besoins, aussi bien à domicile qu'en établissement, dans le respect de ses choix.
Cette démarche regroupe à la fois les notions :
de bienveillance : attitude respectueuse et chaleureuse dans le relationnel à la personne aidée ;de bienfaisance : volonté de bien faire dans le but de minimiser les dommages possible et d'apporter un maximum d'avantages à la personne aidée.Comment mettre en pratique la bientraitance ?
Il faut respecter la personne dans tous les aspects de sa vie, quelle que soit sa spécificité, c'est-à-dire sa ou ses pathologies, son âge, ses conditions de vie, ses convictions.




Ne jamais oublier que la personne âgée est une personne à part entière.Ne pas l'infantiliser : elle est peut-être plus lente qu'autrefois, moins alerte, moins habile, cela ne veut pas dire pour autant qu'elle est redevenue un petit enfant. Il faut donc respecter sa lenteur, accepter sa surdité, ou ses autres défaillances, et s'armer de patience.Prendre le temps de lui parler et de l'écouter pour lui permettre de relater ses expériences, et ne pas hésiter à lui demander conseil.La faire participer le plus possible aux activités familiales, car cela entretient le lien transgénérationnel.Si ce n'est pas un membre de la famille (voisin, par exemple), éviter le tutoiement et s'abstenir d'employer des surnoms tels que Papi ou Mamie, sauf s'ils sont sollicités par la personne elle-même.Faire le maximum afin de ne pas changer ses habitudes

Quels sont les facteurs pouvant amener à la maltraitance ?
Une mauvaise communication entraîne l'incompréhension des demandes, du stress, lié à un échange très limité (face à une personne qui n'arrive plus à communiquer), et la réponse décalée de l'interlocuteur. Ces difficultés de communication amènent fréquemment à une maltraitance involontaire (exemple : "J'ai froid et elle refuse de me couvrir davantage").
Toute forme de violence verbale, telle que langage irrespectueux ou dévalorisant, tout chantage ou abus d'autorité, tout comportement d'infantilisation, le manque de respect de l'intimité sont des prémices de maltraitance, ainsi que les négligences passives relevant de l'ignorance ou de l'inattention de l'entourage, comme d'oublier de saluer une personne grabataire ou parler d'elle comme si elle n'était pas là.





Comment reconnaître la maltraitance avérée ?
Si vous constatez à l'endroit d'une personne dépendante :
des marques de violence physique (traces de coups, brûlures, brutalité dans les soins), ou même la non-satisfaction des demandes (comme laisser le repas à disposition sans se préoccuper de savoir si la personne peut s'alimenter seule) ;des négligence actives, comme l'abandon notoire, des manquements tels que ne pas venir nourrir la personne à l'heure prévue ;une privation ou une violation des droits de la personne telles qu'une privation de l'exercice de ses droits civiques (ne pas lui donner la possibilité de voter, par exemple) ou de sa pratique religieuse (comme lui refuser la messe) ;des violences matérielles ou financières telles qu'exigence de pourboire, vols, escroqueries...
... prenez contact au plus vite avec les services sociaux de la mairie ou la gendarmerie. Des gens habilités pourront prendre les mesures qui s'imposent, afin de rendre à la personne sa dignité et ses droits.
 
 


Les conséquences à long terme de la maltraitance

 

Si la maltraitance est considérée comme un problème majeur de santé,
ses conséquences restent pourtant encore trop souvent mises à l'écart de la plupart des analyses. La maltraitance a pourtant fréquemment des conséquences durables, à la fois sur la santé physiologique et sur la santé psychique des victimes. Pour mesurer la gravité de la maltraitance, il est donc nécessaire de prendre en compte ces différentes conséquences sur le long terme, que cela soit physique ou psychique et sur la société toute entière.
 
Les troubles de la santé sont des conséquences non négligeables de la maltraitance, apparaissant sous forme de lésions ou d'atteintes physiques (troubles du sommeil, de l'alimentation, phobies...).
 


Quelles que soient les formes de maltraitance, elles ont très souvent des conséquences majeures sur le développement des enfants, qui se traduisent le plus souvent par des propensions inégales au bonheur et aux souffrances, voire dans la reproduction de comportements violents sur soi-même ou sur les autres... Rappelons cependant que si 80 % des parents maltraitants ont été des enfants maltraités, que 80 % des enfants maltraités seront de bons parents.
 
Les différents spécialistes* de la question des conséquences à long terme de la maltraitance considèrent que :
 
La privation, autrement dit la maltraitance par négligence, peut engendrer chez l'adulte du désespoir voire un refus de vivre. 
Les violences verbales s'impriment durablement dans la conscience des individus et peuvent engendrer par la suite un manque de confiance en soi, un rejet de son image et une perte d'identité. 
Les violences sexuelles peuvent entraîner une importante  négation de soi, pouvant être à l'origine d'états dépressifs voire suicidaires. 
La maltraitance menace également un des processus les plus important dans le développement normal de l'enfant : la transmission.


 
Les conséquences peuvent être dramatique à la fois sur la construction de l'image et de l'identité de l'enfant et sur sa relation aux autres. Les difficultés relationnelles à l'âge adulte peuvent être symptomatiques de mauvais traitements durant l'enfance. Les risques d'une mauvaise acceptation de soi mais aussi des normes sociales à l'âge adulte est une conséquence fréquente des maltraitances.Mais pas dans tous les cas de figure,tout dépend encore de différents critères associés avec ou pas. 
 
De plus, la manifestation de comportements à risques une fois adulte, accompagnée d'une dégradation de la santé semble être une conséquence des phénomènes de maltraitance. Vitesse en voiture, prises de drogues sont des exemples de prises de risques souvent rencontrées chez des individus ayant soufferts de mauvais traitement étant enfant. Le rapport au danger, à la souffrance et à la vie semble être profondément marqué par un déni, une négation voire une indifférence forte.


 la suite sur ce lien : http://sosfamillendanger.e-monsite.com/pages/les-signaux-d-alerte.html

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