Les Serials Killers qui ont marqué l'histoire
Les Tueuses en séries
Les femmes serial killers sont peu nombreuses mais elles existent. On a longtemps cru que les femmes étaient incapables de faire le mal.
C'est faux.
Par contre, elles sont moins brutales et moins sadiques que les tueurs en série masculins.
Elles utilisent souvent des moyens discrets pour tuer leur victime, ce qui leur permet d'agir durant des années sans se faire remarquer.
Dans "Sexual Homicide", les profilers expliquent qu'il existe deux "sortes" de serial killer :
les tueurs organisés (intelligents, menant une vie normale, planifiant leurs meurtres)
les tueurs inorganisés (souvent psychotiques, paumés, tuant au hasard). Les Kelleher suggèrent qu'il existe une typologie différente pour les femmes :
celles qui agissent seules
celles qui agissent avec un(e) partenaire (homme ou femme).
Ils ont créé une méthode pour "catégoriser" (si faire se peut...) les femmes tueuses en série :
1. Celles qui agissent seules :
Les "veuves noires" :
Elles tuent leurs époux les uns après les autres, leurs amants, leurs enfants et les autres membres de la famille. Elles peuvent tuer pendant plus de 10 ans avant qu'on ne les soupçonne. Elles peuvent avoir différentes motivations, mais généralement, elles le font pour toucher les héritages et les assurances-vie.
Les "anges de la mort" :
Infirmières, médecins, soignantes, elles tuent les personnes dont elles doivent s'occuper, dans un hôpital, une clinique ou une maison de retraite. Leurs meurtres peuvent facilement être considérés comme des "morts naturelles" ou "suites de maladie". Elles aiment avoir le contrôle sur leurs victimes et décider "qui vie et qui meurt". Elles tuent rarement pendant plus de 1 ou 2 ans car elles ont tendance à se "vanter de leurs exploits"
La vengeance :
Elles tuent par haine ou par jalousie. Les femmes tuent assez souvent pour ces raisons, mais une seule fois. Un mari infidèle ou père incestueux, par exemple. Il est bien plus rare qu'elles tuent plusieurs fois pour cette raison.
Elles sont menées par une rage obsessive, presque pathologique. Elles tuent généralement des membres de leur famille ou des personnes qui symbolisent quelque chose qu'elles ne peuvent supporter. Elles parviennent souvent à cacher leur rage durant un bon moment, mais elles sont négligentes et ne planifient par leurs crimes.
Généralement, lorsqu'elles sont arrêtées, elles expriment des remords réels.
Le profit ou un autre crime :
Elles tuent uniquement pour l'argent ou alors qu'elles sont en train de commettre un autre crime. Elles sont assez rares : des tueuses professionnelles (si vous voulez vous "débarrasser" d'un mari encombrant), des spécialistes de l'escroquerie, qui volent mais qui tuent aussi pour ne pas "laisser de trace". Elles sont intelligentes, inventives et discrètes. Elles sont plus nombreuses en dehors des Etats-Unis.
Ces tueuses sont souvent matures, discrètes, réfléchies, intégrées dans la société, et extrêmement organisées. Elles agissent de leur plein gré. Elles s'en prennent généralement à leur victime dans la maison de celle-ci ou sur leur lieu de travail. Elles ont tendance à préférer une "arme spécifique" : le poison ou la suffocation.
2. Celles qui agissent avec un(e) partenaire :
Couple tueur :
Elles tuent ou participent aux meurtres avec (au moins) une autre personne. Elles représentent un tiers des femmes tueuses en série. Généralement, le couple est formé d'un homme et d'une femme (les crimes sont souvent de nature sexuelle et la femme est plus jeune que l'homme), plus rarement de deux femmes (elles ont généralement le même âge et tuent plus longtemps). Il existe parfois des "équipes" de membres d'une même famille, qui tuent pendant un ou deux ans tout au plus.
Les prédateurs sexuels :
Elles tuent dans des actes de type clairement sexuel. Elles sont extrêmement rares. Les seules connues sont Gwendolyn Graham et Catherine May Wood, un couple d'infirmières qui tuait par perversité sexuelle.
Psychotique :
Elles tuent sans raison et par la suite, on les juge folles. Souvent, on pense que ce sont des "anges de la mort" ou des "veuves noires" mais on réalise qu'elles souffrent par exemple du "Syndrome de Munchausen par procuration", qui les pousse à rendre malade ou tuer, parfois même leurs propres enfants, pour qu'on les plaigne et les soutienne...
Inexpliqué :
Elles tuent pour des raisons totalement inexplicables ou très peu compréhensibles. Parfois, on devrait les juger folles, mais on les condamne comme si elles étaient saines d'esprit.
Irrésolu :
Des meurtres irrésolus qui pourraient être attribués à une ou des femme(s).
Ces tueuses sont souvent jeunes, agressives, vicieuses dans leurs attaques, parfois désorganisées et généralement incapables de planifier leurs crimes avec soin. Elles attaquent le plus souvent leurs victimes dans des lieux divers et différents. Elles ont tendance à préférer utiliser une arme à feu, une arme blanche, voire même la torture.
Il existe environ une cinquantaine de femmes tueuses en série "célèbres" (ayant agi seules). Il existe au minimum 800 tueurs en série masculins "célèbres"... et des milliers peu connus.
Nannie Doss, "la veuve noire gaie"
Il ne faut jamais se fier aux apparences... Qui aurait pu croire en voyant cette souriante mamie gâteau qu'elle était la meurtrière de 11 personnes aux États-Unis entre 1920 et 1954, lorsqu'elle fut enfin confondue ? C'est à la mort de son 5e mari, dont l'autopsie a révélé la présence d'arsenic dans le sang, que Nannie Doss a finalement été arrêtée. Elle a été reconnue coupable de la mort de sa mère, de ses deux sœurs, d'un petit-fils, d'un neveu, de deux enfants et de quatre de ses maris ! Pour commettre ses crimes elle utilisait du poison, de l'arsenic ou de la mort aux rats, qu'elle mélangeait à la nourriture de ses victimes. Pendant son procès, elle a déclaré qu'elle n'avait pas tué pour toucher les polices d'assurances, mais parce que ses maris n'étaient pas à la hauteur et qu'elle cherchait "le partenaire idéal, le vrai amour". Condamnée à la prison à perpétuité, elle est morte d'une leucémie en 1965.
Aileen Wuornos, la demoiselle de la mort
C'est peut-être la tueuse en série la plus célèbre, du fait de l'adaptation de sa vie au cinéma, dans le film "Monster".
Après une enfance chaotique - elle fut abandonnée par sa mère puis élevée par des grands-parents alcooliques et violents -
Aileen commença dès l'adolescence à boire beaucoup, à se droguer et à se prostituer. A 14 ans elle tomba enceinte, et après l'accouchement, quand elle voulut rentrer chez elle, ses grands-parents la chassèrent de leur maison.
Elle se mit alors à vivre dans la rue, de petits vols et de la prostitution.
En 1986, dans un bar gay, elle rencontra Tyria Moore et devint son amante. Les deux femmes se mirent alors à voyager pendant plusieurs années, vivant une existence misérable et dormant dans des motels miteux, dans des granges ou même dans les bois.
En 1989, Aileen était plus agressive et colérique que jamais, pleine de rancœur envers les hommes qui l'avaient maltraitée et sans doute violée. Elle décida de se venger sur ses clients les plus violents et pendant deux ans, avec une arme à feu, elle tua au moins 7 hommes.
Trahie par son ex-amante, elle décida d'assumer ses crimes. En 1992 elle fut condamnée à mort et exécutée dix ans plus tard.
Mary Ann Cotton, l'empoisonneuse
Mary Ann Cotton est l'une des tueuses en série anglaises les plus connues.
Après une enfance malheureuse (famille pauvre, éducation stricte, déménagements mal vécus) et surtout après le remariage de sa mère à ses 14 ans avec un homme qu'elle n'avait jamais aimé, Mary Ann décida de quitter sa famille à 16 ans pour devenir infirmière.
Elle se maria à l'âge de 20 ans et peu après débuta sa carrière de serial killeuse.
Tous ceux qui l'entouraient allaient peu à peu mourir de mystérieuses fièvres gastriques (en fait,d'empoisonnement à l'arsenic) : ses enfants et beaux-enfants, ses quatre maris et ses amants, sa mère, sa belle-sœur et plusieurs amis. A chaque fois, Mary Ann Cotton touchait l'argent de leur assurance-vie.
Le pot aux roses fut enfin découvert lorsque son dernier fils, en très bonne santé, mourut subitement.
En tout, elle fut tenue responsable de la mort de 21 personnes. Elle fut condamnée à la peine de mort et pendue en 1873.
L'affaire Marie Besnard reste, plus d'un demi-siècle après les faits, l'une des plus grandes énigmes d'empoisonnement.
C'est en 1949, peu après la mort de son mari, que débuta le feuilleton judiciaire dans la petite cité de Loudun, dans la Vienne ( 86 ). On avait en effet retrouvé dans les restes de Léon Besnard 20 mg d'arsenic pur !
Une enquête commença et la décision fut prise d'exhumer les corps de plusieurs personnes de l'entourage de Marie Besnard décédées dans des circonstances mystérieuses entre 1927 et 1947.
Les restes de douze d'entre elles, parents, premier mari, grand-tante, ami, beau-père,cousin, belle-sœur, contenaient tous de fortes doses d'arsenic. Il apparut aussi que Marie Besnard avait touché, directement ou indirectement, leurs héritages.
Celle-ci fut rapidement accusée d'empoisonnement et menacée de la peine capitale.
Pourtant, même après trois procès qui durèrent plus de dix ans, la culpabilité de Marie Besnard ne put jamais être établie avec certitude ; l'empoisonneuse présumée fut donc acquittée en 1961 et décéda en1980.
Tueurs en série: en France aussi
L'affaire Fourniret n'est pas le premier procès de "serial-killer". Pourtant, pendant longtemps en France, le concept de "tueur en série" n'a pas été reconnu par la justice. Petite histoire d'un phénomène qu'on ne croyait qu'américain.
Avant le couple Fourniret, d'autres tueurs en série ont défrayé la chronique, suscitant toutes les interrogations de la justice, de la presse et du public. Par "tueur en série", on désigne des récidivistes ayant au moins trois meurtres à leur actif, perpétrés à intervalles. A ne pas confondre avec les "tueurs de masse", qui abattent en une seule fois un grand nombre d'individus: ces "mass murderers" sont sous l'emprise d'une folie passagère, alors qu'un tueur en série calcule, planifie, prémédite.
Landru, le nouveau Barbe-Bleue
Ainsi Henri Désiré Landru, le "Barbe-Bleue de Gambais", qui a incinéré dans sa cuisinière dix femmes et un jeune homme, considéré aujourd'hui comme le premier tueur en série moderne, n'était pour les juges qu'un cas unique, une exception improbable. Guillotiné en 1922 à Versailles sous les acclamations de la foule, Landru n'était pas un simple pervers: il supprimait ses victimes pour leur argent.
Landru, premier tueur en série Français
Thierry Paulin, le crime pour l'argent
Dans la même lignée, Thierry Paulin détient le record officiel du nombre de victimes.
Le "tueur de vieilles dames" avouera 21 meurtres de personnes âgées entre 1984 et 1987, pour leur argent uniquement.
Mythomane, animateur de soirées parisiennes et flambeur, Thierry Paulin est mort du sida en avril 1989, avant son procès. Son complice, Jean-Thierry Mathurin, a été condamné à la perpétuité en 1991.
Il s'attaquait à des dames âgées alors qu'elles revenaient à leur domicile, afin de leur voler leurs économies.
Heaulme, "le routard du crime "
Francis Heaulme n'était pas motivé par le profit. Ce jeune homme paumé et alcoolique a tué entre 1984 et 1992 neuf personnes -peut-être plus- sans aucune raison intelligible. S'il restait conscient de ses actes, il ne sait pas les expliquer. En détention, il énonce des noms de victimes, inconnues des enquêteurs, sans préciser s'il les a tuées. Surnommé "le routard du crime", le tueur détient le record du nombre d'articles de presse à son sujet.
Né le 25 Février 1959, le petit Francis Heaulme n'est pas tout à fait un enfant comme les autres. Il souffre d'une maladie génétique : le syndrome de Klinefelter. Une maladie provoquée par la présence d'un Chromosome X en surnombre et qui se traduit généralement par des troubles d'apprentissage durant l'enfance, une faible pilosité, des organes génitaux atrophiés, une infertilité voire une impuissance sexuelle.
Le jeune Francis grandit dans la cité HLM de Briey près de Metz, l'une des ces fameuses « cités radieuses » imaginées par Le Corbusier... Handicapé par sa tare génétique, l'enfant voue une adoration sans borne à sa mère et se sent rejeté par son père, un homme alcoolique et violent qui frappe sa femme et ses enfants, dépense l'argent du foyer aux courses de chevaux et traite son fils de « retardé ».
Adolescent, Francis Heaulme découvre l'alcool (qu'il consomme rapidement en quantité ahurissante) et un nouveau jeu sanglant : enterrer vivant des animaux.
Il est exempté de service militaire pour raisons psychiatriques.
Un évènement va alors marquer un tournant définitif dans le parcours de Francis Heaulme. Sa mère décède en 1984 d'un cancer fulgurant. Rejeté par son père, sans emploi depuis qu'il a perdu son job de maçon pour alcoolisme, Francis Heaulme fait plusieurs tentatives de suicide et connaît ses premiers séjours en hôpital psychiatrique où il sera diagnostiqué comme « psychopathe ». A l'âge de 25 ans, il décide de quitter définitivement le domicile de son père.
Commence alors la randonnée du Routard du Crime... elle durera 8 ans.
Comment naissent les tueurs en série ?
Ce qu'ils sont:
Un minimum de trois ou quatre victimes, avec une période de calme, de "refroidissement", entre chaque meurtre.
Le tueur est généralement étranger à la victime et les meurtres paraissent dus au hasard. ( Mais il est arrivé que des tueurs masculins connaissent leurs victimes et toutes les veuves noires connaissent les leurs ) .
Les meurtres reflètent très souvent un besoin de dominer la victime.
Le meurtre est rarement accompli pour le profit, le mobile est psychologique et non matériel. (Toutefois, le mobile principal de nombreuses femmes tueuses en série est l'argent. Certains tueurs assassinent autant par désir de pouvoir que pour le profit )
La victime peut avoir une valeur "symbolique" pour le tueur, et la manière dont celui-ci la tue peut révéler ce propos.
Le tueur choisit souvent des victimes vulnérables (enfants, prostituées, fugueurs, personnes âgées, femmes seules...)
"Statistiquement, le tueur en série "classique" est un homme blanc provenant d'une famille de classe moyenne, qui a entre 20 et 40 ans"
Quant à l'âge, on découvre de plus en plus souvent de très jeunes tueurs, à peine majeurs ou, au contraire, des tueurs dont on pourrait croire qu'ils sont "de gentils papys".
Par contre, il est vrai que la grande majorité des tueurs en série sont des hommes.
"Beaucoup ont été abusés, physiquement ou psychologiquement, par leurs parents. Certain(e)s ont été adoptés.
Enfants, les futurs tueurs en série allumaient souvent des incendies, torturaient les animaux et urinaient au lit (ces comportements sont connus comme "la triade des symptômes"). Les blessures à la tête sont communes.
Certains sont très intelligents et auraient pu mener une belle carrière professionnelle.
Ils sont souvent fascinés par la police et l'autorité en général.
Ils ont pu essayer de devenir policier, mais ont échoué, ou travaillent comme agent de sécurité ou sont/ont été dans l'armée.
Beaucoup se déguisent en policier pour approcher leurs victimes".
Qui tuent-ils ?
Les tueurs en série choisissent des victimes plus faibles qu'eux. Ils veulent des victimes qu'ils pourront facilement maîtriser, afin de ne pas "saboter" leur fantasme de "tueur tout puissant qui domine sa proie".
Souvent, ses victimes correspondent à un certain stéréotype qui à une signification symbolique pour le tueur.
Ils ont besoin de dominer, de contrôler, et de "posséder" la personne. Et lorsque la victime meurt, ils sont de nouveau abandonnés, seuls avec leur insondable rage et leur haine envers eux-mêmes. Ce cercle vicieux continue jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés ou tués.
Le "masque de la santé mentale"
À cause de leur nature "sociopathique", les tueurs en série ne savent pas comment ressentir de la sympathie pour les autres ou même comment avoir une véritable relation avec quelqu'un. Mais ils apprennent à simuler en observant les autres. C'est un acte totalement manipulateur, conçu pour attirer les gens dans leur piège.
Les tueurs en série sont de bons acteurs avec un penchant naturel pour le mensonge.
Toutefois, lorsqu'ils sont appréhendés, les tueurs en série présentent soudain un "masque de folie" et prétendent qu'ils ont de multiples personnalités, qu'ils sont schizophrènes, qu'ils entendent des voix ou qu'ils avaient des "flashs" durant lesquels ils ont commis des actes dont ils ne se souviennent pas... Tout y passe pour échapper à leur responsabilité.
Même lorsqu'ils prétendent se révéler véritablement, ils ne peuvent s'empêcher de continuer à jouer un rôle et à mentir.
Qu'est-ce qui fait marcher le tueur en série ?
L'explication traditionnelle inclut les abus durant l'enfance, la génétique, des déséquilibres chimiques, des blessures à la tête entraînant des dommages au cerveau, l'exposition à des événements traumatisants et des faits ressentis comme des injustices sociales.
L'implication terrifiante de tout cela est qu'une grande partie de la population a été exposée à au moins l'un de ces traumatismes dans son enfance ! Existe-t-il une sorte de concoction mortelle qui sépare les tueurs en série du reste de la population ?
Peu importe à quel point on est en colère, il existe quelque chose qui nous retient de tuer les autres. Manque-t-il aux tueurs en série une "barrière de sécurité morale" ? Ou sont-ils contrôlés par quelque chose d'insondable ?
Les abus durant l'enfance
Certains tueurs en série sont fascinés par la violence sadique dès l'enfance.
Dans certains cas, les enfants sont horriblement abusés par leurs parents et il semble que rien d'autre qu'un tueur en série ne puisse être créé par une jeunesse aussi terrible.
Enfant, "l'Étrangleur de Boston", a été vendu comme esclave par son propre père, un alcoolique.
Bien des assassins sadiques décrivent leur enfance comme une chaîne sans fin d'abus sexuels horribles, de tortures et de folie.
Certaines histoires sont sans doute exagérées pour provoquer la sympathie (c'est toujours un avantage pour le tueur de se créer des parents sadiques comme excuse), mais plusieurs de ces histoires ont été corroborées par des témoins.
Même les familles qui semblent "saines" à l'extérieur peuvent cacher d'affreux secrets. Les enfants peuvent apprendre la routine du "Jeckyll et Hyde" grâce à des parents sociables et sympathiques avec leurs voisins et leurs collègues, mais qui ne supportent pas les inaptitudes de leurs enfants lorsqu'ils reviennent à la maison.
Nous pouvons penser que les abus durant l'enfance sont une des clés du comportement des tueurs en série, mais nous ne devons pas oublier que beaucoup d'enfants ont souffert d'abus par leurs parents et ne sont absolument pas devenus des assassins. Les abus durant l'enfance ne créent pas obligatoirement un avenir dédié au crime.
Bien des fillettes sont abusées, mais très peu deviennent des femmes violentes et sadiques qui s'en prennent à des étrangers.
Les frères et sœurs des tueurs en série ne deviennent pas des tueurs ou tueuses en série eux-mêmes.
Les abus durant l'enfance ne sont pas la seule explication au comportement des tueurs en série, mais ils sont un facteur indéniable dans le passé de la plupart d'entre eux (même si plusieurs tueurs en série ont eu une enfance "normale" et n'ont pas été abusés).
Certains parents croient qu'en étant durs et stricts, ils vont "endurcir" leur enfant.
Au contraire, ils créent un manque d'amour entre l'enfant et ses parents qui peut avoir des résultats désastreux.
Si l'enfant ne se lie pas avec ses propres tuteurs, il ne créé pas les fondations qui lui permettront de faire confiance aux autres une fois adulte.
Cela peut mener à l'isolation, où d'intenses fantasmes violents deviennent la première source de satisfaction.
Lorsque cet enfant grandit, selon ces auteurs, tout ce qu'il connaît sont ses fantasmes de domination et de contrôle.
(L'enfant veut d'abord être "superman" pour se défendre contre ses parents. Puis, à l'adolescence, sa sexualité se forme. Alors, ses fantasmes de puissance se tournent vers une autre cible, nettement plus sexuelle, homme ou femme, selon son orientation).
Cet enfant ne développe pas de compassion envers les autres. Au contraire, les êtres humains deviennent pour lui des symboles sur lesquels il pourra mettre en pratique ses fantasmes violents.
En considérant que les parents soient des explications au comportement des futurs tueurs en série, nous voyons alors des mères et des pères horribles. On critique très souvent la mère, qui est décrite comme étant trop dominante ou trop distante, trop active sexuellement ou trop répressive.
Peut-être la mère est-elle plus critiquée parce que le père a souvent disparu ou est, du moins, absent. Lorsque le père est impliqué, c'est généralement pour des tactiques de discipline sadiques, des rages alcooliques et de la colère manifeste envers les femmes.
Pour lire la suite,allez sur ce lien dont le titre est :Comment détruit on des familles?
http://sosfamillendanger.e-monsite.com/pages/page-2.html
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